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Ce qui m’a le plus frappé de l’Inde
Mysore
,
India
Hier il y quelque chose d'inattendu qui m’est arrivé. Je crois que l’Inde et sa culture y sont pour quelque chose! Bon je vous raconte : Ça a commencé par une vraie bonne nuit de sommeil comme il ne m’en était pas arrivé depuis des semaines. Tsé une belle nuit où te couche à 9 heures, tu t’endors presque immédiatement, et puis qu’autour de 3 heures du matin tu te réveilles pour aller faire pipi, mais ça ne te dérange pas, tu es zen et tu sais que tu vas te rendormir aussitôt, et c’est exactement ce qui arrive, et puis au matin, tu te réveilles tout frais, mais tu paresses encore un peu, question de pleinement réalisé à quel point tu as bien dormi. Puis doucement tu te lèves, tu te douches, tu petit-déj et tu décides d’aller à la gare de train pour essayer d’acheter un billet pour Hampi. Jusque-là vous me suivez? Ça nous est tous arrivé, je sais, il n’y a rien de spécial là-dedans. Patience, ça s’en vient! Bon alors la journée commençait vachement bien et la météo était clémente alors j’ai décidé de marcher jusqu’à la gare de train. En route, je marche doucement, observant autour de moi l’agitation et constatant que je m’y plais finalement assez bien. Je regarde mes pieds et je ressens un plaisir et une fierté à fouler ce sol. Ti-cul de Chicout, je suis là, les mains dans les poches, le sourire aux lèvres, le cœur léger, je marche à une vitesse méditative et puis pafff, ça m’a frappé! Comme ça, sans avertissement! Je me suis senti tout d’un coup élevé! Je vous le jure, un feeling pas croyable! Je ne touchais plus terre; mes pieds ne touchaient plus le sol! Le temps s’est arrêté, s’est figé. Et puis bang! Je suis revenu sur terre. Et j’y reviens très vite, et ça fait mal, je suis couché sur le dos, je ne comprends plus rien, j’ai mal, à côté de moi, un vieux monsieur lui aussi couché sur le dos, nous sommes dans la rue. Oh bin viarge, j’viens tu juste de me faire frapper par un tuk-tuk!? Bin oui le grand, tu viens de te faire RENTRER DEDANS par un tuk-tuk, qui d’ailleurs est en train de se sauver. Je fais un inventaire rapide des blessures : chanceux, juste la jambe et le coude éraflé. Je me remets sur pied et aide le vieux bonhomme à se lever et se tasser du milieu de la rue. Ses sandales sont dans la rue, il l’est a perdu sous l’impact, alors je lui fais un signe voulant dire «Hey m’sieur, tes shoes sont dans la rue et non dans tes pieds, on devrait les ramasser non?», et lui me répond en me faisant signe «non». C’était pas un jasant. Puis il est repartie, comme si de rien était. Moi, je suis debout, je regarde autour et constate que tout le monde me regarde. Je leur fais un signe avec mon sourcil voulant dire «toé chose, ça te tentait pas de nous aider quand on s’est fait ramasser pas le tuk-tuk au lieu de nous r’garder?!» Et ils n’ont pas répondu. Faut croire que mon toupet couvrant mes sourcils rend la communication impossible. J’ai vite compris qu’il n’y aurait pas de rapport à écrire, pas de description à donner, alors j’ai fait comme mon collègue avec qui j’ai mangé un tuk-tuk dans le dos et je suis repartie penaud, les mains dans les poches et du sang sur les jambes. Maintenant, chaque fois qu’un chauffeur de tuk-tuk me propose un lift, j’ai le goût de le frapper... ça doit être un effet secondaire.. Mais bon, va donc reconnaitre un tuk-tuk quand tu l’as seulement vu de dos…ou plutôt quand seulement ton dos l’a vu. Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé : le tuk tuk qui allait trop vite à du vouloir éviter quelque chose et est venu me faucher sur la bordure de la route. D’ailleurs ici le piéton ne semble pas être une entité visible par la race des véhiculés. Si une voiture décide de reculer et que tu te trouves derrière, elle ne va pas attendre que tu aies fini de passer, elle recule. C’est à nous piétons, de tâcher de survivre. C’est frustrant, mais c’est comme ça, alors ravale et survit.
*Dommage collatéral, ma liseuse électronique qui se trouvait dans mon sac à dos lors de l’impact est morte **
Vous avez entendu parlé du concept de la «file indienne»? Et bien je crois que la personne qui a inventé ce terme était un comique. Parce qu’ici, ça n’existe pas « faire la file ». Les gens ne se battent pas pour autant pour être le premier au comptoir ou guichet, ils y vont, tout simplement. S’il y a déjà 10 personnes devant le guichet, le onzième va tout simplement les contourner et passer en premier. Tout simple .Alors si vous tâchez d’être polie et attendre votre tour, et bien vous ne passerez jamais. Genre jamais. Et ce n’est pas de l’égoïsme, c’est juste comme ça! Ce n’est pas dans leur culture d’attendre son tour, alors personne n’est vexé de se faire dépasser.*
ciao!
written by
Guiless
on July 3, 2013
from
Mysore
,
India
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Partir, tout simplement
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This is such a great post. With me what was once very comfortable at times can be not so much anymore. Are
we getting soft?
written by vivek gupta on August 1, 2013
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