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Guiless


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Le Monde...et moi!
Asie du Sud Est par Isa et Guillaume
Partir, tout simplement

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Ce qui m’a le plus frappé de l’Inde

Mysore, India


Hier il y quelque chose d'inattendu qui m’est arrivé. Je crois que l’Inde et sa culture y sont pour quelque chose! Bon je vous raconte : Ça a commencé par une vraie bonne nuit de sommeil comme il ne m’en était pas arrivé depuis des semaines. Tsé une belle nuit où te couche à 9 heures, tu t’endors presque immédiatement, et puis qu’autour de 3 heures du matin tu te réveilles pour aller faire pipi, mais ça ne te dérange pas, tu es zen et tu sais que tu vas te rendormir aussitôt, et c’est exactement ce qui arrive, et puis au matin, tu te réveilles tout frais, mais tu paresses encore un peu, question de pleinement réalisé à quel point tu as bien dormi. Puis doucement tu te lèves, tu te douches, tu petit-déj et tu décides d’aller à la gare de train pour essayer d’acheter un billet pour Hampi. Jusque-là vous me suivez? Ça nous est tous arrivé, je sais, il n’y a rien de spécial là-dedans. Patience, ça s’en vient! Bon alors la journée commençait vachement bien et la météo était clémente alors j’ai décidé de marcher jusqu’à la gare de train. En route, je marche doucement, observant autour de moi l’agitation et constatant que je m’y plais finalement assez bien. Je regarde mes pieds et je ressens un plaisir et une fierté à fouler ce sol. Ti-cul de Chicout, je suis là, les mains dans les poches, le sourire aux lèvres, le cœur léger, je marche à une vitesse méditative et puis pafff, ça m’a frappé! Comme ça, sans avertissement! Je me suis senti tout d’un coup élevé! Je vous le jure, un feeling pas croyable! Je ne touchais plus terre; mes pieds ne touchaient plus le sol! Le temps s’est arrêté, s’est figé. Et puis bang! Je suis revenu sur terre. Et j’y reviens très vite, et ça fait mal, je suis couché sur le dos, je ne comprends plus rien, j’ai mal, à côté de moi, un vieux monsieur lui aussi couché sur le dos, nous sommes dans la rue. Oh bin viarge, j’viens tu juste de me faire frapper par un tuk-tuk!? Bin oui le grand, tu viens de te faire RENTRER DEDANS par un tuk-tuk, qui d’ailleurs est en train de se sauver. Je fais un inventaire rapide des blessures : chanceux, juste la jambe et le coude éraflé. Je me remets sur pied et aide le vieux bonhomme à se lever et se tasser du milieu de la rue. Ses sandales sont dans la rue, il l’est a perdu sous l’impact, alors je lui fais un signe voulant dire «Hey m’sieur, tes shoes sont dans la rue et non dans tes pieds, on devrait les ramasser non?», et lui me répond en me faisant signe «non». C’était pas un jasant. Puis il est repartie, comme si de rien était. Moi, je suis debout, je regarde autour et constate que tout le monde me regarde. Je leur fais un signe avec mon sourcil voulant dire «toé chose, ça te tentait pas de nous aider quand on s’est fait ramasser pas le tuk-tuk au lieu de nous r’garder?!» Et ils n’ont pas répondu. Faut croire que mon toupet couvrant mes sourcils rend la communication impossible. J’ai vite compris qu’il n’y aurait pas de rapport à écrire, pas de description à donner, alors j’ai fait comme mon collègue avec qui j’ai mangé un tuk-tuk dans le dos et je suis repartie penaud, les mains dans les poches et du sang sur les jambes. Maintenant, chaque fois qu’un chauffeur de tuk-tuk me propose un lift, j’ai le goût de le frapper... ça doit être un effet secondaire.. Mais bon, va donc reconnaitre un tuk-tuk quand tu l’as seulement vu de dos…ou plutôt quand seulement ton dos l’a vu. Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé : le tuk tuk qui allait trop vite à du vouloir éviter quelque chose et est venu me faucher sur la bordure de la route. D’ailleurs ici le piéton ne semble pas être une entité visible par la race des véhiculés. Si une voiture décide de reculer et que tu te trouves derrière, elle ne va pas attendre que tu aies fini de passer, elle recule. C’est à nous piétons, de tâcher de survivre. C’est frustrant, mais c’est comme ça, alors ravale et survit.
  • *Dommage collatéral, ma liseuse électronique qui se trouvait dans mon sac à dos lors de l’impact est morte **

  • Vous avez entendu parlé du concept de la «file indienne»? Et bien je crois que la personne qui a inventé ce terme était un comique. Parce qu’ici, ça n’existe pas « faire la file ». Les gens ne se battent pas pour autant pour être le premier au comptoir ou guichet, ils y vont, tout simplement. S’il y a déjà 10 personnes devant le guichet, le onzième va tout simplement les contourner et passer en premier. Tout simple  .Alors si vous tâchez d’être polie et attendre votre tour, et bien vous ne passerez jamais. Genre jamais. Et ce n’est pas de l’égoïsme, c’est juste comme ça! Ce n’est pas dans leur culture d’attendre son tour, alors personne n’est vexé de se faire dépasser.*

  • ciao!

    permalink written by  Guiless on July 3, 2013 from Mysore, India
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    Call me Roy Dupuis

    Pondicherry, India



    Bon, c'est fait! J'ai passé le cap des 10 jours en Inde... Je ne sais pas si c'est supposé être une étape importante, un genre de « tu vas voir, les 10 premiers jours sont les plus tuff », mais j'aime penser que le plus dur est à peu près derrière moi. Non pas que j'ai souffert ou quoi que ce soit, mais disons que je ne trouve pas ça si relaxant que ça l'Inde. Peut-être est-ce seulement que je suis fatigué.. parce que oui, je suis un peu fatigué. Je crois que mes 10 mois de « je suis ici, je suis là-bas, je vaccine un mouton, je coupe les couilles dudit mouton, je roule à l'infini, je dors dans mon van, je me douche sur la plage, g'day mate est-ce que je peux prendre ta commande?, désolé chef je me suis trompé dans ma commande, j'adore ça ici mais je dois reprendre la route, je sais pas trop je vais où, d'ailleurs j'chui où en ce moment, tu m'appelles si tu viens au Québec ok? comment ça mon billet n'apparait pas dans votre ordinateur?, excusez-moi, je crois que c'est mon siège, combien pour un lit simple?, non merci, je préfère marcher, vous avez des trucs pour un estomac à l'envers?, non merci je ne suis pas fan d'auto-collants, non vraiment j'en ai pas besoin, non je sais que c'est un bon prix, j'en ai juste pas besoin, combien pour se rendre à la gare de train?, vous êtes certains que vous n'avez pas de place libre avant le 27 août?, parce que je voudrais vraiment partir demain, non merci c'est gentil j'ai déjà une chambre, non merci je ne veux pas d'herbe, pas de champignons non plus, certain qu'il n'y a pas de place avant le 27? » commence a me rentrer dans le corps...

    Ceci étant dit, je ne suis pas encore prêt à rentrer à la maison. L'Inde reste une destination qui me fait rêver. J'ai encerclé sur une map les villes que je veux visiter ici et la grande majorité se trouve dans le nord du pays, alors étant dans le sud, je suppose que le meilleur reste à venir. Je me trouve présentement à Puducherry (Pondichéry), aussi nommée la Côte d'Azur de l'Est. C'est une agréable petite ville qui se trouve sur la côte de la Baie de Bengale, la plus grande baie du monde (après la Baie de Ah! Ah!). Je n’aime pas les plages, mais j'adore les fleuves, rivières et baies. Fouilles moi pourquoi, mais c'est de même. Alors, je n’ai pas aimé Puducherry jusqu'à ce qu'à ma grande surprise je tombai sur la Baie du Bengale. Et avec un nom qui en jette comme ça, je suis resté longtemps à contempler cette immense étendue d'eau. Chaque soir la rive s'anime de cuisines ambulantes, de vendeurs de cossins et d'amoureux qui admirent le paysage.


    Encore mieux, puisque c'est la mousson ici, chaque soir le ciel se couvre et les éclairs offrent un spectacle à couper le souffle. La ville est très française (en gardant en tête qu'on est en Inde), avec des noms de rues en français (Rue Dumas, Rue du Bazaar), des bâtisses au style provençal, des petits cafés offrant baguettes et croissants, un cinéma français (ce mois-ci les films de Cédric Klapish sont à l'honneur: L'Auberge espagnole, Les poupées russes, Paris).


    Avant Puducherry, j'étais à Kodaikanal, un village montagnard où les hauts dirigeants anglais (pour ceux qui ne le savaient pas, l'Inde a longtemps été une colonie anglaise avant d'obtenir son indépendance en 1947, guidé par Mohatma Gandhi) s'y réfugiaient pour fuir la chaleur des villes lors des chauds étés. C'était bien joli, bien frais, bien brumeux.

    Là-bas, je ne pouvais marcher 15 pas sans qu'on me demande de prendre une photo avec un groupe de jeunes Indiens, ainsi qu'une photo individuelle avec chacun des membres du groupe. J'acceptais avec plaisir à chaque fois, trouvant le jeu bien drôle. Je vous le jure, je me sentais comme Roy Dupuis dans le vieux Québec. Les gens s'arrêtaient même en moto pour prendre des photos avec moi.

    Prochaines destinations: Mysore et Hampi

    P.S Pour ceux qui ne le savent pas, fin août je retrouve ma famille en Italie où nous voyagerons pour 2 semaines.. j'ai comme qui dirait bien hâte :)


    permalink written by  Guiless on June 30, 2013 from Pondicherry, India
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    Pret pas pret, jy vais!

    Madurai, India


    Bon bien ça y est. Je suis en Inde depuis 4jours maintenant. Même pas mal! Bah si en fait, j’ai un peu mal. Il faut un certain temps pour s’acclimater à une nouvelle culture, et bien pour faire une histoire courte, je n’ai pas encore eu le temps!
    La première ville que j’ai visitée s’appelle Kochi.
    C’est une ville portuaire découverte par le portuguais Vasco da Gama. Il y est d’ailleurs mort…de la malaria.
    Pas grand-chose à voir ou à faire à Kochi, sinon que de marcher dans ses rues ombragées pas les magnifiques arbres qui y poussent.
    De Kochi, j’ai pris le train en direction de Madurai, quelque 500 km à l’Est.

    J’ai vécu les 12 heures de train avec beaucoup de zénitude finalement. J’étais le seul blanc du train.. Et puis c’est vrai ce qu’on entend à propos des trains en Inde : il y a beaucoup de monde, et l’espace personnel, la bulle, ça n’existe tout simplement pas.
    Ce qu’on entend moins souvent, c’est que les gens sont d’une très grande gentillesse, qu’ils ont le sourire facile, le cœur jeune, et que finalement la proximité, ça n’a pas a être désagréable. J’étais assis sur mon ti-banc, écrasé entre la fenêtre à ma gauche, et mes deux camarades indiens à ma droite. Je me sentais bien, je me sentais entouré, supporté! Et quand je fermais les yeux, je m’imaginais que c’était mon papa qui était collé sur moi. Au final, les 12 heures ont passé relativement rapidement.


    Je me trouve à Madurai depuis 2 jours et je quitterai déjà demain matin pour une ville plus en montagne et je l’espère, plus sereine de Madurai. Ici, c’est la saison de pluie, la saison basse. Il n’y a pas de touriste.. bah si, il y en a un peu.. j’en ai vu 2 hier soir.. Alors le ratio chauffeurs de tuk-tuk, vendeurs de cossins, tailleurs sur mesure/ touriste est d’environ 6 millions pour 1. Vous n’êtes pas très bon avec les chiffres? Permettez moi alors de vous donner une image facile à comprendre : ya 6 millions de personnes qui veulent me conduire en tuk-tuk, qui veulent que j’achète une montre ou que je me fasse faire un costume sur mesure, et il y a moi, qui refuse poliment. Les 15 autres millions se partagent probablement les 2 touristes que j’ai vus hier.

    Aujourd’hui j’ai fait le plein de médocs pour le moment où la Culture indienne va frapper à la porte de sortie (lire « pogner le flu »). Selon mes calculs, si je prends tout l’immodium que j’ai acheté d’un coup, j’en ai pour facile 4 ans de constipation. Mais rassurez-vous, ce n’est pas le plan. Et d’ailleurs, pourquoi on est tombé sur le sujet?!
    M’enfin bref, je vais vous tenir au courant de mes aventures.

    Ciao bye!


    permalink written by  Guiless on June 22, 2013 from Madurai, India
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    There and back again - A hobbit's tale

    Lukla, Nepal


    Voici chers amis un "court" résumé du journal que j'ai tenu chaque jour lors de notre expédition vers le camp de base de l'Everest. 

    En route vers le Camp de Base de l'Everest

    Jour 1, 1er Octobre 2011
    Après une semaine de préparations (achats de biens divers pour l'aventure, billets d'avions, etc.) nous voici prêt pour le grand départ. De l'aéroport de Kathmandu, nous nous sommes envolés vers 9h20 am, vers Lukla, à 40 minutes de vol. Il s'agit de l'un des vols les plus dangereux au monde, et pour cause: météo changeante, avions minuscules et âgés, paysages montagnards et piste d'atterrissage de 496m. Ce serait vous mentir que de dire que je n'ai pas cramponné mon siège a quelques reprises. ( ai-je dis siege? Il s'agit plutôt de sièges de patios..) 
    Étape un complétée: survivre à l'avion !
    Nous avons entrepris la marche dès l'avion posée.  Les sentiers sont magnifiques, la forêt est luxuriante, les rivières tracent leurs chemins dès montagnes et au fo d des vallées, les sherpas transportent des charges incroyables, les yaks nous dépassent sans faire attention à notre présence... Nous sommes quatre. Nous sommes quatre gens heureux.
    Tout est beau: locaux, paysages, moulins à prières, rochers de prières, nous, la vie quoi!
    Ouchhh. Ça frotte dans mes espadrilles :( on s'arrête pour voir: jour 1 talons sur la chair... Diachylons + 2 paires de bas, on poursuit.
    On marche depuis 2 heures maintenant. C'est l'heure de manger et de tester notre cuiseur-solaire (parapluie, recouvert d'une couverture d'urgence contre le froid). Au menu, nouille et épices régionales.  Après seulement 30 minutes de cuisson et 24 explications du fonctionnement de notre système aux randonneurs curieux, nous avons dégusté, avec fierté disons le, nos nouilles.
    C'est l'heure de reprendre la marche, encore 2 heures de marche devant nous avant d'atteindre Pakding (2610m.) Une fois sur place, nous avons souper et sommes allés nous coucher à 19h.

    Jour 2
    Nous avons repris la marche ce matin à 9h30 après un bon douze heures de sommeil. Je constate rapidement que les bobos de la veille ne sont toujours là: ils s'accumuleront inévitablement de jour en jour... Nous marchons à bon rythme. La fatigue s'installe sournoisement, mais les paysages qui nous sont donnés à admirer compensent amplement. On a envie d'avancer encore pour découvrir la suite du paysage. Moi qui n'est pas très trekking, ici, avec les copains, j'apprécie chaque seconde de la marche. On traverse des ruisseaux, marche le long de la rivière cristalline, on la traverse sur de long ponts suspendus. On fait souvent de courtes pauses, très réparatrices. Les 3 dernières de marche ont été extrêmement difficiles. Fatigués de la marche déjà accomplie, il nous faut maintenant monter dans la montagne pendant 3h de temps.  Nous avons monté sur 600 mètres de dénivelé. À partir d'un certain moment, nous avons cessé de faire des pauses car de toute façon plus rien ne nous permettait de reprendre des forces. J'ai dû me réfugier dans ma tête pour oublier la douleur et l'absence de force dans mes jambes. Je chantais, je pensais à vous, je détournais mon esprit de l'idée d'abandon.
    Après 5 heures de marche, nous avons atteints Namche Bazaar (3440m.) Nous sommes au même niveau que les nuages, dans ce village perché dans les montagnes. Le village, vu de haut, ressemble à un amphithéâtre perché au sein des montagnes. On aperçoit ici plein de chutes qui coulent du sommet de montagnes,  mais dont on ne peut voir la source. Elles semblent descendre directement des nuages.. Nous passerons ici 2 jours afin de permettre au corps de s'acclimater au manque d'oxygène (64%) et au manque de pression (cause l'accumulation de fluides dans le cerveau et les poumons) et pour se remettre de nos petits bobos.

    Jour 3
    Aujourd'hui nous avons fait une excursion sur une montagne d'où, par temps clair, on peut voir des montagnes au sommet enneigé. Une fois au sommet, le ciel s'est rapidement couvert, nous empêchant de voir les blanches montagnes. Les Himalayas sont pudiques est tardent à se dévoiler aux 4 jeunes hommes que nous sommes: qu'a cela ne tienne, on aime bien le mystère et le défi  ;)
    On retourne à la chambre bredouille.
    Dans l'auberge où nous logeons, nous rencontrons deux américaines, avocates, début trentaine, adeptes de yoga: on se trouvent une chambre vide et faisons une séance de yoga d'une heure. Je n'avais jamais fait de yoga avant. Mais le fait d'avoir une paires de fesse début trentaine, avocates, adeptes de yoga, pendant une heure a deux pouces du visage m'a convaincu: j'aime le yoga.

    Jour 4
    En altitude, le sommeil est difficile: on se réveille souvent ou on ne s'endort pas du tout. Ça fait trois jours que je dors peu ou pas. Nous avons enfin aperçu pour quelques minutes les montagnes blanches, avant que les pudiques nuages ne reviennent cacher les belles. 
    La marche de se matin était magnifique et facile (plat et descentes). Nous avons rapidement atteint Phunki Tenga (3250m) où nous avions prévu y passer la nuit. Une fois sur place, il était encore tôt et les autres étaient encore en forme (moi mes ampoules me faisaient souffrir). Après un bon thé, nous avons décidé de poursuivre un 2 heures supplémentaire afin d'atteindre, 600 mètres plus haut Tengboche (3860m.) La montée aura été étonnement agréable! Nous avons parler sans arrêt de roadtrip à travers les Ameriques que nous aimerions faire un jour. Dans le temps de le dire, nous avons atteint notre destination, après 7 heures de marche depuis le matin. À partir de maintenant, nous devrons être prudent avec l'altitude: il faut éviter de monter de plus de 400 mètres par jour afin de ne pas être affecté par le mal de l'altitude, mal qui peut causer la mort s'il n'est pas adéquatement pris en charge. Nous ne comptons plus nos distances en kilomètres maintenant, mais plutôt en mètres (altitude).

    Jour 5
    Avec l'altitude et la baisse de pression, les gaz prennent de l'expansion.... Pour ceux qui n'ont pas compris ce que ça implique, je tenterai d'être plus clair: on pette en tabarouette! Interdiction de craquer une allumette dans la chambre, la déflagration raserait l'ensemble du village et la végétation environnante. Et malgré les 7853 pets lâchés depuis le début de l'expédition, on rit encore autant à chaque flatulence. On se respecte et se félicite :p (note de l'auteur: je n'ai pas gagné en maturité durant l'expédition ) Hier soir, lors de notre rituel sacré de purification de la chambre par l'odeur, nous avons entendu des rires provenant de la chambre d'à coté (murs en cartons) C'était 3 filles (à marier, puisqu'elles rient à l'audition de pets) avec qui nous avons discuté longuement à travers le mur. 
    Ce matin, je me suis levé enrhumé: les nuits sont froides.
    Nous avons pris la route vers 8h30 ce matin. Le paysage est magnifique. Nous passons tantôt dans une épaisse forêt ressemblant à nos forêts du Québec à l'automne, tantôt dans des plaines sans végétation, rappelant ce que doit être la toundra. Nous avons traversé aujourd'hui la ligne des arbres: Le paysage sera désormais arctique.
    Je ne me suis encore jamais senti autant en forme. Mes hanches me font mal, mais mes jambes sont en pleine forme. Il est plus facile de passer par dessus la douleur que l'absence de force. Nous avons atteint Dingboche (4360m.) vers 13h30, mais avons décidé de poursuivre afin d'atteindre le prochain village, plus bas,  car nous avons fait une grande ascension aujourd'hui et préférons dormir plus bas. Nous avons donc poussé jusqu'à Periché (4280m.) Nous avons monté de 400 mètres aujourd'hui, en plus de passer le cap critique des 4000m. Il ne reste que 57% d'oxygène ici. Nous ressentons tous un peu les effets du mal de l'altitude : maux de tête, tête qui tourne, etc. Le mal de l'altitude me tracasse beaucoup: c'est un mal invisible qui peut gâcher l'expédition ... et plus encore (coma, mort) Demain sera une autre journée d'acclimatation : espérons que le sommeil sera présent et réparateur.

    Jour 6
    La nuit dernière a été terrible. Je n'ai pas trouvé sommeil, j'ai fait de la fièvre et j'avais l'impression de ma tête allait exploser. Ce matin j'étais dans un état terrible, j'ai la chienne. Nous avons assisté à une séance d'info sur le mal de l'altitude, offerte par l'équipe de secours en montagne. Il semble que je présente plusieurs symptômes du mal de l'altitude: fatigue, maux de tête, fièvre, étourdissements, difficultés à dormir. Je verrais demain comment je me sens et nous prendrons une décision en conséquence (poursuivre si tout va bien ou descendre si ça ne s'améliore pas)

    Jour 7
    Enfin une bonne nuit de sommeil! Je me suis levé en pleine forme, sans malaise. Nous poursuivrons donc la route aujourd'hui. Nous ne montrons qu'au prochain village qui se trouve à seulement 2 heures de marche.  Pour comprendre comment s'est de marcher à cette altitude, faites l'expérience suivante: aller courir jusqu'à ce que vous soyez ben ben essoufflés, puis ensuite mettez un sac à dos de 15 kilos sur votre dos, puis ensuite monter une montagne pendant des heures. Voilà comment c'est ici, dès les premiers pas.  Je commence à douter de ma capacité à revenir du camp de Base en empruntant la longue boucle de Gokyo (8jours supplémentaires en altitude)

    Jour 8
    Quel luxe! Une deuxième nuit de sommeil!
    Ce matin le sol était couvert de gelé; c'est superbe! Je suis excité comme lors de notre première neige de l'année! Nous avons entrepris la marche ce matin à 8h. La route commence par une énorme montée abrupte, dont  le sommet est remplie de "mémoriaux" de pierres en l'honneur des grimpeurs et sherpas morts lors de leur périple vers l'Everest. Même si on l'escalade depuis des années, cette montagne ne demeure pas moins meurtrière.  Notre destination était le village de Lebuche 5000m) Ici le moindre effort fait battre mon cœur à tout rompre. Je suis essoufflé juste a pisser! Et croyez moi, ici, on pisse. 3 à 4 fois par nuit, il faut quitter la chaleur du sac de couchage et aller au toilette ou dehors. C'est un réflexe du corps afin de lutter contre les que d'oxygène ( lien avec l'acidité du sang)

    Le froid et le mal de l'altitude qui plane toujours au dessus de nous affecte mon moral. On mange emmitouflé dans nos sacs de couchage, on a toujours froid, on est jamais totalement bien.

     Jour 9
    Ça y est! Nous avons atteint le camp de base de l'Everest (5380m, 50% de l'oxygène que vous respirez). Beaucoup plus vite que prévu! En fait 2 jours plus tôt que prévu. Après un autre nuit froide sans sommeil, nous avons pris la route le matin à 8h sous les chauds rayons du soleil. Le chemin n'est plus que roches, rochers et sables. Plus vraiment de végétation, sauf nos fidèles petites fleurs bleues. Je ne souffre plus du mal de l'altitude depuis quelques jours, ce qui me permet d'apprécier pleinement chaque instant. On ne peut pas en dire autant des copains, qui pour eux le mal frappe depuis 2 jours.  Un point nous uni tous par contre: la montagne nous tue doucement, jour après jour. On tousse à s'époumoner, comme des fumeurs depuis 90 ans. On crache des mottons solides vert-fluo. James a probablement de l'eau dans les poumons, l'empêchant de respirer à fond. On prend alors notre temps afin de ne pas aggraver son état. 
    Nous avons atteint Gorak Shep (5140m) en moins de 2 heures. Sitôt les sacs posés dans l'auberge, nous sommes partis en direction du camp de base de l'Everest, à 2 heures de marche du village.  Arrivé sur place, c'est l'extase! Rien à voir la bas! Mais comme Saint-Exupéry a dis "on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux" Ce qui est magnifique au camp de base, c'est le sentiment de fierté qui nous envahie et qui émane de chaque personne qui s'y trouve. Vous savez quoi? On ne voit même pas l'Everest lorsqu'on se trouve au camp de base! Ya que de la roche, des montagnes autours et quelques tentes! Mais n'empêche, c'est le plus bel endroit où j'ai posé les pieds.. Alors en entendant qu'on invente les appareils photos qui capte l'émotion ressentie sur pellicule, vous n'avez d'autres choix, que d'y aller vous même!

    Nous avons marché pendant 7 heures aujourd'hui, avec la moitié de l'oxygène normale: pas étonnant que nous soyez démoli ce soir.  À partir de demain, on descend!

    Jour 10
    Hier soir je me suis levé 2 fois pour aller pisser dehors. Il faisait un froid sibérien ... Ou Himalayien !! La lune était tellement brillante, que j'avais mal au yeux de la regarder directement. On doit en être proche :)
    Toujours pas bien dormi.
    Ce matin, nous nous sommes levés tôt pour aller grimper le KalaPatthar (5550m.), montagne d'où on voit l'Everest. Il fait si froid que même dans ma doudoune de duvet (vrai faux manteau North Face) et en marchant, on arrive pas à se réchauffer. À mi-chemin, nous avons demandé combien de temps il restait avant le sommet ( première fois que nous posions la question... Preuve que nous sommes épuisés) -Encore une heure
    Ouch. L'effort est douloureux. Les poumons brulent. Les muscles supplient pour de l'oxygène. Le cœur s'affole. On tousse. 
    Les copains avancent l'idée d'abandonner. - its just another fucking rock...
    Ce n'est pas vrai que je vais abandonner alors que je réalise le plus gros défi de ma vie! Ce n'est pas vrai que je vais revenir au pays avec cette belle expérience d'abandon! - faites comme vous voulez les copains, moi je monte.
    J'ai donc continué la monté seul. Moi, ma fatigue et mon désir d'accomplir ce défi gigantesque. C'est l'effort physique le plus difficile que j'ai fait dans ma vie. Je me sentais observé par l'Everest derrière moi. Une fucking roche peut-être, mais c'est la fucking plus haute roche que la nature n'ai jamais créée. Et j'ai la chance de la voir. Non, j'ai le mérite de la voir. Je sentais cette douleur physique purificatrice... Elle lavait les malheurs que j'ai causés aux gens que j'aime au travers des années. Je pensais aux malheurs dont j'étais la cause et je me les pardonnais en échange de ma souffrance physique. Et je me disais qu'une fois au sommet, la vue qui s'offrirait à moi serait une récompense pour le bonheur transmit au gens dont je suis la cause.
    Après 500m de montée, accomplie en 2 heures, je me trouvait maintenant au sommet du monde! Bien que 3000 mètres plus bas que le sommet de l'Everest, après avoir accomplie tous ces kilomètres, après gelé autant, souffert autant, on se permet de croire qu'on est plus haut que tout.
    Les drapeaux de prières colorés dansent dans le vent, le soleil est chaud, sur 360 degrés autour de moi s'élèvent de splendides montagnes blanches, dans les vallées ss trouvent des lacs d'eau turquoise, et là, devant moi, tellement loin, mais ne sera jamais aussi proche, se dresse, fière, majestueuse, meurtrière, orgueilleuse; elle, la plus haute montagne sur Terre, l'Everest. 8850 mètres, sans talons. C'est la veuve noire des montagnes: ceux qui tente de la monter en paie souvent de leur vie. 
    J'essaie d'imprimer ce que je vois dans ma tête afin de m'en souvenir à tout jamais. Mais chaque fois que je ferme les yeux, je n'arrive pas à reproduire le paysage dans ma tête. Malgré les milliards de connexions dans mon cerveau, celui-ci est limité lorsqu'il s'agit de capturer la beauté et l'immensité des montagnes qui m'entourent. Faire tout ce chemin pour finalement être incapable d'en garder un souvenir net de ce que je vais vu... Que faire alors? Fermer les yeux et bien m'imprégner du sentiment de fierté, de bien être et de bonheur qui m'habite à cet instant précis de ma vie: après tout, c'est ça le plus important. 
    Mes amis m'ont finalement rejoint au sommet une trentaine de minutes plus tard. J'étais content qu'ils n'aient pas abandonné et qu'on se trouve tous ensemble sur le toit du monde

    C'est l'heure. Il faut redescendre jusqu'à l'aéroport 3000 mètres plus bas. Le tout, en 3 jours.

    Nous avons amorcé la descente à 11h30. Nous avons 11 kilomètres à marcher aujourd'hui (on peut maintenant calculer en distance puisque le mal de l'altitude ne frappe pas lorsqu'on descend) Sur le chemin du retour, nous avons décidé de collecter les déchets laissés par les randonneurs le long du chemin. C'est un effort supplémentaires, de se pencher sans cesse avec nos 15 kilos sur le dos, mais on veut agir et tenter de faire une différence. C'est notre hommage et remerciement à la montagne. Nous avons ramassé 3 sacs de plastiques de déchets. 
    Nous avons marché aujourd'hui ce qui nous avait pris 3 jours en montant.

    Jour 11
    Nous avons encore marché comme des fous aujourd'hui :  19 km, de Periché (4280m) jusqu'à Namche Bazaar (3440m). Nous avons descendu des pentes super abruptes qui blessent les genoux et monté des pentes qui coupent le souffle et mettent les muscles à l'épreuve. Sur le chemin nous avons encore récolté les déchets; cette fois des randonneurs se sont joint à nous pour ramasser. Preuve qu'on sensibilise les gens. Il faut prêcher par l'exemple.
    Après 7 heures de marche, j'ai atteins Namche, complètement épuisé.

    Jour 12
    C'est fini! Nous avons atteinds Lukla, notre point de départ 12 jours plus tôt! Nous avons marché 18 kilomètres en 6 heures aujourd'hui. Ça rappelait de bons souvenirs de revoir ces paysages! À notre arrivé à Lukla, nous avons couru dans la dernière montée nous amenant au portail d'où l'expédition commence officiellement, trop heureux de boucler la boucle! Des gens sur place nous ont applaudit, surpris par notre fougue et enthousiasme! On se prend dans nos bras, on se félicite, on regrette déjà que ce soit fini.
    Je ressens une certaine nostalgie ce soir en regardant le paysage qui nous entoure. Nostalgique des bons moments passés avec les copains, nostalgique des défis physiques que tout ça représentait, nostalgique de mériter chaque soir mon repas et mon repos. J'ai besoin de temps pour réfléchir au chemin parcouru et aux changements que ces 109 kilomètres auront créé chez moi...

    Jour 13
    Retour à Kathmandu. Nous sommes accueillis comme des enfants qui rentre à la maison par les gens de l'auberge. C'est l'heure de la douche: première depuis 13 jours.

    Jour X
    Ça fait près d'une semaine que nous sommes revenus. Difficile de revenir après une telle expérience. Je me sens vide. Je mange sans cesse pour combler l'absence de défi (4 déjeuners, 1-2 diner et 2 souper, dont 1 que je partage) Grand temps que je me bouge. Grand temps que je médite dans ce monastère.

    Saches qu'il y a de grande chance que j'ai pensé à toi pendant que je marchais. Que ce soit parce que je t'ai fais du mal, ou du bien dans le passé. Mais merci d'avoir été là, tu m'as aidé à cheminer

    Paix
    Guillaume

    permalink written by  Guiless on October 17, 2011 from Lukla, Nepal
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    Pardon si je Neparlais pas beaucoup!

    Kathmandu, Nepal


    Namaste (bonjour en Nepalais)

    pardon pour mon mutisme des derniers temps, mais javais besoin de me detacher un peu de vous. Vous representez pour moi tellement de beaux souvenirs, que le fait de vous parler sur une base reguliere me garde le coeur au Quebec, alors que je le veux ici avec moi!

    Voici ce qui sest passer depuis mon dernier billet.

    Lors de mon retour dans la capitale du Laos, Vientiane, jai rencontrer dans mon auberge un Israelien qui venait tout juste darriver de travailler (woofing: travail en echange de bouffe et dodo) dans Eco retreat: un centre dans la jungle ou les gens vont decrocher completement. Pour faire une histoire courte, le lendemain midi jetais dans la jungle du Laos, et javais un emploi!
    11 jours sans electricite, a prendre ma douche dans une petite chute, a couper du bamboo, a transporter des vivres, a regarder le bamboo pousser pendant que je me berce dans mon hamack, a eviter les milliers de fourmis qui travaillent sans relache sur les sentiers du centre, a manger sous leclat des bougies, etc.
    Jai eu l[occasion de reflechir beaucoup la bas. Mon sujet de reflexion: ou se trouve la limite entre prendre son temps, et perdre son temps. Je dis cela parce que la bas, on vie au rythme du soleil et de la pluie. Sil pleut, on regarde la pluie tomber a l[abri, et sil fait soleil, on travaille. Il se trouve que jy etais pendant la saison des pluies! Alors jai relaxer en mautadine. Pas de facebook, emails, telephone, nouvelles, television : wow.

    Je suis rester dans la jungle jusqua lexpiration de mon visa Laotien. Suite de quoi je me suis rendu a Bangkok pour prendre lavion en direction de Kathmandu au Nepal. Je vous ecris presentement de la vallee de Kathmandu, au pied de la colline abritant le temple des singes.

    Je suis au Nepal pour 3 mois. Lorsque je quitterai le pays, vous aurez feter Noel en famille, vous aurez feter avec vos collegues, ma petite filleule Alexie aura 2 ans...sans son parrain (je nen ferai pas une habitude promis! xxxxxxx)

    Que faire pendant 3 mois au Nepal me demandez vous? Jentends votre question resonner entre les montagnes.

    Et bien dans 3 jours, je vais entreprendre lascension du Camp de Base de lEverest. Ce sera une expedition denviron 25 jours de marche. Javais prevu y aller seul, mais jai rencontrer un australien avec qui ca a cliquer tres vite. Je lai convaincu de faire le trek sans porteur ni guide. Nous avons acheter le materiel necessaire (manteau de duvet, tuque, gant, pantalon, purificateur deau, etc.) et nous sommes fin pret (enfin... comme je peux letre! cest a dire pas tellement planifier!) Nous avons rencontrer il y a deux jours 2 voyageurs qui comme Justin et moi se sont rencontrer sur le fly (James, australien, et Cedric, francais de lile Maurice) et avons decider ce matin de faire lexpedition ensemble. Nous partirons alors tous les 4 le 1er octobre.

    Ouin, mais un visa de 3 mois pour un trek de 25 jours, tu vas faire quoi apres? Non mais vous allez devoir arreter de minterrompre si vous voulez savoir la suite!
    Il se trouve que le matin ou je suis partie dans le jungle au laos, je me suis inscrit a 1 mois de meditation dans un monastere nepalais. Je serai donc cloitrer du 10 novembre au 10 decembre.

    Voici comment se deroulera chacun de mes 30 journees dans ce monastere

    6.30 am Meditation du matin
    7.30 am dejeuner
    9 am Enseignement et meditation (break at 10.30 am)
    11.30 Lunch
    2 pm Discussion de groupe
    3.30pm Enseignement
    5.00 pm Pause the
    6 pm Lam Rim meditation
    7 pm Souper
    8 pm Meditation du soir

    Tous les dimanches, le silence complet doit etre respecter. Les autres jours, le seul moment ou on peut parler, cest du lunch jusqua la pause pour prendre le the. Sinon, cest en silence.


    Il est egalement possible que nous nous arretions dans un monastere dans les montagnes pendant notre montee vers le camp de base de lEverest.

    Et entre tous cela, il y a de bonnes chances que je travaille pour lauberge jeunesse ou je me trouve presentement. Mais ca cest loin! Cest dans 25 jours!

    Bon alors voila,

    je vous souhaite une bonne nuit. Je vous reecris lorsque jaurais regarder sous la jupe de lEverest.

    Ciao

    Guillaume

    permalink written by  Guiless on September 27, 2011 from Kathmandu, Nepal
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    S'aventurer sur un terrain glissant...

    Vientiane, Laos


    Me revoici de retour dans la capitale Laotienne, Vientiane, après un voyage en bus de 36h, contre les 11h prévues. Je vous fais un topo rapide: coincé 25h dans les montagnes à cause d'un glissement de terrain, avec que des laotiens, à manger du riz blancs, à pisser dans le bois, à marcher dans la boue jusqu'au genoux, à dormir dans le bus et à ne pas savoir quand on sortira de là... Ai-je besoin de dire comment je me sentais !?!?  Dans le mille! J'ai adoré!!! Hahaha c'était vraiment amusant sérieux! 

    Nous sommes partie de Luang prabang vers 19h et avons roulé sans embûches pendant près de 3h. Ensuite, ça a commencé à galèrer un peu. La pluie intense des derniers jours a rendu plusieurs sections de la route très bouetteuse. Nous sommes resté coincé à quelques reprises, mais après avoir installé des chaînes sur les roues arrières, le bus passait sans difficulté les zones boueuses. Par contre, à 23h, nous sommes tombés sur une grande file de véhicules immobilisés par un gros glissement de terrain qui vient d'avoir lieu. Nous avons passé la nuit là. Lendemain matin, je marche jusqu'a la zone critique et je comprends vite qu'on est pas sortie de là! 5 pelles mécaniques sont à l'ouvrage.
    L'impatience commence a se faire sentir dans la population de falangs (étrangers), alors que les locaux eux, prennent le tout en riant. Je me sens laotien. Pendant que je lis, en regardant la machinerie à l'œuvre, les falangs sacres, piétinent, soupirent. S'ils apprenaient à prendre leur temps, ils seraient bien plus heureux. Ils décident alors tous de prendre leurs sacs et de rejoindre à pieds l'autre tronçon de route pour trouver une voiture prête à les amener à destination contre de l'argent. Wa, ils ont fier allure avec leur grand sourire voulant dire "salut les caves, moé je reste pas icitte!!!) Quand je serai grand, je veux être comme eux: efficaces, orgueilleux, pressés (de faire quoi? Sais pas) On me demande ce que fais là avec les deux mains dans les poches à observer les travaux, le majestueux paysage, la file de véhicules qui ne cesse de grandir, les laotiens qui plaisantent entre eux, etc. -va chercher tes trucs et traverse, il y a plein d'autos là bas qui acceptent de faire le voyage. - nah, je reste, moi ici, j'aime bien.  Ce n'est pas une activité conseillée dans les livres de voyages, mais moi ça me plait de vivre cette expérience 100% laotienne. Bonne route. Oh et, tu lèves combien sur le bench? Pour rien, juste pour savoir.

    Je me suis nourrit de riz blancs que des petites cuisines improvisées vendaient en bordure de route. Mine de rien, j'ai économisé 2 nuits en auberges et je n'ai mangé que pour 3$ en 36h.

    Les infos que j'ai recueillies disait qu'on ne partirait probablement pas avant le lendemain soir. Ça me va, j'aime le rythme : sieste, lecture, marche, progression des travaux, sieste, aide à pousser un véhicule coincé dans la boue (les petits véhicules commencent à passer! Mais yen aura pas de facile!), sieste, lecture... C'est rare qu'on se permet ce genre de chose en voyage; j'accepte ce repos forcé comme une grâce du ciel.

    Les pelles mécaniques n'ont jamais cessé de travailler, le chemin étant détruit chaque fois qu'un véhicule reste enlisé. À 21h, je décide daller me coucher pour la nuit. La nuit sera meilleure, car maintenant plusieurs bancs sont libres due au départ des pressés. Après 2h, voilà ti pas que notre bus démarre! On va se lancer! Ça va être du sport! 
    Je me trouve une place aux premières loges, sur le siège à coté du chauffeur, et s'est partie!!!! Vroum vroum! Ça a passé, et du premier coup en plus! Je regarde l'heure, il est minuit: 25h pile poil dans ce bouchon de boue.

    Le reste de la route s'est passé sans problème, considérants l'état terrible des routes laotiennes. Si vous venez un jour au Laos, soyez prêt à n'avoir aucun luxe en matière de transport... Faut avoir les reins solides... Et le cœur aussi (vraiment chic d'entendre le monde vomir dans le bus)

    J'ai eu un second élan pour l'option vélo ce matin, ne voyant que ce moyen pour pouvoir me déplacer librement dans le pays. Cependant, la météo des derniers jours, les prévisions des jours à venir, et l'état des routes (glissements nombreux sur le réseau routier en ce moment) m'ont à nouveau décourager. Je constate aussi que le temps passe vite! Je n'ai pas encore visiter le sud, et il ne me reste qu'une douzaine de jours à mon visa :(

    J'ai acheté mon billet d'avion vers ma prochaine destination après le Laos. Tentez de deviner! ( l'écrire en commentaire sur mon post Facebook annonçant un nouveau billet sur mon blog)

    Ciao tout le monde!

    Oh et coté plus personnel, je trouve la solitude lourde à porter. Je n'ai passé depuis mon départ que 2 ou 3 journée sans rencontrer des compagnons, pourtant je me sens terriblement seul. Il existe une marge entre parler aux gens, faire des activités avec eux, et développer une amitié. Je n'ai encore rencontré personne avec qui j'aurais aimé partager la route pour un bon bout. Mais soyez sans crainte, cela ne m'abat pas du tout. Apprendre à vivre avec soi-même, sans avoir besoin de l'autre, voilà un apprentissage intéressant à faire. Je commençais à l'apprendre à La Malbaie, mais j'ai rencontrer des gens trop sympa rapidement!!! Je suis venu ici pour évoluer, et chaque expérience est bonne pour moi, qu'elle soit lourde à porter ou qu'elle me fasse planer... Mon sac est lourd et le porter muscle mes jambes et me rend plus fort; cette lourde solitude muscle ma confiance et renforce mon amour propre.

    permalink written by  Guiless on September 8, 2011 from Vientiane, Laos
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    Des citrons amers

    Muang Ngoy, Laos


    Bon, disons que c'est dernier jours, tout ne tourne pas comme je l'aurais voulu! Mais eh,  n'est-ce pas cela partir à l'aventure!?!? La raison qui m'empêche d'avancer, est la même qui devait de donner toute ma liberté: ma monture, mon destrier, mon foutu vélo! Ceux qui me suive sur Facebook savent déjà que j'ai acheté un citron, mais bon, je prenais tout cela avec philosophie : quand la vie te donne des citrons, fait de la limonade. Et bien la, j'ai beau faire des litres et des litres de limonades et des tonnes et des tonnes de tartes aux citrons, je n'arrive plus a utiliser tous les citrons que la vie me balance!
    Petits récapitulatif de mes derniers jours: le lendemain de mon dernier message, je devais trouver un vélo a Luang Prabang, pour ensuite rouler vers le nord. Partons de là. Je me suis rapidement trouver un vélo de montagne, que j'ai négocié à 65$... Après plusieurs ajustements (j'ai dis au vendeur au moins 5 fois bye-bye puis je revenais car tel ou tel truc clochait sur le vélo) je retourne me reposer pour la grosse journée qui m'attendait le lendemain. 
    C'est le grand jour! Le début de ma liberté! Attache le sac à l'arrière (ouff ça tient de justesse, mais ça tient!), chevauche la bête, et c'est partie. 

    J'ai le vent dans les voiles, le derrière en feu, mes cheveux me chatouillent le visage, le soleil me fait plisser des yeux, je ruisselle de sueur (il n'est que 9h, il fait encore frais...), mais je suis heureux, si heureux! 1 km génial ! 5 km bon sang que le paysage est magnifique! 8 km pas si mal, j'ai la forme! 9km , je peux pas croire que je n'avais pas penser encore au vélo .... Euh... Ça semble plus difficile de pédaler tout d'un coup... Pas vrai :( crevaison du pneu arrière :(
    Bin voyons mon guigui, tu vas pas de laisser abattre par une crevaison ! T'as raison! Sors le pouce!
    Vroummm.  Vraaaaaaaammmm. Pouet pouet pouet. Wouin bin je pogne pas avec mon vélo, mon gros sac, et ma tronche pleine de sueur... Alors on fait quoi Guigui? On a pas croisé un station de bus un peu plus tôt sur la route? On fera réparer le vélo a destination... Bien vu Guigui
    Alors je reviens sur mes pas, jusqu'à la station de bus, m'achète un billet pour Nong kio.... 4h dans un e boite de pick  surchargée, +4$ de frais pour transport du vélo sur le toit. J'ai adoré ce transport, avec uniquement des locaux et moi coincé sur le bout de la boite, une fesse en dedans, le reste pendant dans le vide.

    Arrivé là bas, je me trouve un joli logie : hutte sur le bord de la rivière (ici les rivières sont brunes, mais jolies quand même, beauté sauvage je dirais).

    Souper avec 2 gentilles et jolies françaises (avec qui je passerai 3 jours en tout), dodo. Le lendemain, je trouve un petit garage pour faire réparer (on la change finement)  la chambre à air du vélo (4$) . Back on track!! Lucie et Charlotte viennent me proposer d'aller visiter un village du coin en vélo. Bin sur! J'ai un presque nouveau vélo!
    Alors on se lance dans ce chemin de terre battue. Arrk mon siège semble mal vissé, il ne cesse de basculer vers l'arrière: ah bin non, c'est le tuyau de la selle qui est carrément tordu ( pas tordu carré...)... Est ce que ça va freiner mon enthousiasme? Té drôle toi! Pas pentoute, je continue la route assis sur le rack arrière du vélo ! Quelques minutes plus tard, je perds une pédale dans le chemin... Ok ouin... À ce rythme, dans 2 jours j'ai un vélo en pièce détachées....

    Je ris, elles rient, on riz (on riz on blanc puisqu'ici ya pas de riz jaune .. Une chance) mais on poursuit, parce qu'on ne doit plus être très loin. Mon vélo est maintenant rendu une trottinette.
    Rendu au village, on tombe sur un enterrement (jeu de mot involontaire ici), et on assiste a la préparation du repas funéraire: au menu, cochon farcie, et... je ne me souviens plus, jetais trop absorbé par la préparation du cochon! Ils le mettaient directement sur le feu pour bruler les poils... Inutile de vous dire ce que ça sentait (oui, le cochon brulé). Puis nous avons marché jusqu'à une belle petite chute où nous nous baigné.

    Retour au bercaille ensuite. En ville je suis aller voir un loueur de vélo et nous avons réparer mon citron ensemble, dans un langage au dessus des mots: un mélange de signes et de grognements (j'avoue que cest ce même langage qui est utiliser dans les shops au Québec aussi...) le monsieur a ensuite refusé que je le paye, mais a tout de même accepté avec un grand sourire une grosse bière Lao, que nous avons bu ensemble avec de la glace (ouep, de la glace dans la bière...) Bon moment!

    J'ai maintenant un vélo presque presque neuf!  Le lendemain, avec mes copines, on prend un bateau pour nous rendre dans un village où le courrant, fournit par des génératrices n'est offert qu'entre 19h et 22h. Au milieu de nul part, entouré de magnifiques montagnes, ce village à une rue de terre, est un endroit merveilleux pour se reposer.


    Mon plan était d'y passer quelques temps et ensuite de prendre un second bateau qui m'amenerait en öre plus au nord, d'où je reprendrais ma route à vélo. Mais j'ai vite compris que les choses ne pourrais pas se produire ainsi lorsque j'ai su que ce dit bateau coutait 12$ et qu'il ne me restait que 6$ en poche... Quoi! 6$ !?!?! Mais je suis dans la merde, je n'avais pas compté avant de partir et ici, ni banque ni guichet automatique... Merde merde merde. Ouff j'arrive à changer les 16$ américains que j'avais... Ça me fait 22$... Mais avec ça, je dois me loger et ne nourrir, 2 jours, et prendre un bateau, et me rendre dans une ville avec guichet... Ça va mal. 
    Les filles ont accepté de partager ma chambre = elles dans le lits double, moi par terre... Je rationne = jamais plus que 2.50$ le repas. Pas de bière, pas de gâteries. Bon bin pour raccourcir tout ça, je viens d'arriver a Luang Prabang (retour lamentable à la case départ) et j'ai donné mon dernier billet de banque au tuk tuk pour m'enmener de la station de bus vers le ce tre de la ville. Ça veut dire que 1 bouteille d'eau de plus, et j'étais coincé dans le nord.....

    Voici ce que mon vélo aura entrainné comme coûts:
    Achats 65$
    Chaine et cadena 3$
    Surplus transport 4$
    Chambre à air 4$
    Écrou + aide d'un mec 1.50$
    2 bières Lao 2.50$
    Surplus transport bateau 2$
    Surplus transport bateau. 1.50$
    Surplus transport bus 2$

    Bin vous savez la meilleure? Ce matin en le sortant de la chambre, j'ai constaté que le pneu arrière était à plat... Un flat à rien faire!!!!!!!!!! Bin là oui, je suis découragé !!! Prenez moi pour un lâcheur si vous voulez, mais la ce vélo a eu raison de mon enthousiasme!!! Ça fait que demain, je vais vendre ce satané vélo! (update, la shop ne veut pas racheter le velo... je ne sais pas quoi faire!)

    Et puis je fonce vers le sud du Laos. Moi je dis que quelqu'un quelque part ne voulait pas que je prenne la route à vélo ... Coup du destin? Cela revient aux croyances de chacun... Moi? Je sais pas trop, mais je me dis que c'est pas possible un vélo qui brise autant...

    Je vous tiens au courant des développements... Je suis un brin débobiné par tout ça, je ne veux toujours pas entrer dans le circuit touristique, mais l'option vélo ne semble pas vouloir se réaliser...

    Suggestions, conseils, support.. Tout sera grandement apprécié.

    Ciao
    Guillaume 

    P.S sachez que lorsque j'écris mes textes sur des ordinateurs locaux, les participes passés et les accents sont impossibles à faire, alors veuillez pardonner la qualité de la gué que cela engendre... Lorsque j'écris sur mon iPod, comme présentement, alors la je n'ai aucune excuses si je fais des fautes.


    permalink written by  Guiless on September 4, 2011 from Muang Ngoy, Laos
    from the travel blog: Le Monde...et moi!
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    La connaissance de soi par l'effort physique

    Luang Prabang, Laos


    J'ai été ces derniers jours dans une grande réflexion sur la nature de mon voyage et les raisons qui m'ont poussées à entreprendre cette aventure. Tout cela vient du fait que partout où je vais, peu importe ce que je fais, je me retrouve entouré de gros bras en bedaine et gros seins en bikini. Ce n'était pas pour entrer en contact avec ce genre de personne que j'ai décidé de tout quitter (travail, amis, famille, confort), mais plutôt pour vivre des expériences nouvelles et voir LE monde. Me retrouver parmi ces hordes de "figurants pour films d'ado américains" a sur moi des effets pervers : perte de confiance en moi (je me sens si petit, si prépubert), perte de confiance en l'homme occidental (pour qui la notion de respect ne semble plus être exister), déception face à l'aventure que représente un voyage (les filles en talons hauts se déplacent d'une ville à l'autre aussi  vite que moi et visitent les mêmes temples que moi...). 
    J'en suis venu à la conclusion qu'un changement devait être fait (Julien, tu auras encore été un indispensable guide de vie pour moi. Merci).
    Si je veux éviter les foules et entrer en contact avec la population, je dois impérativement éviter les transports touristiques qui nous amènent d'une ville touristiques a l'autre.
    Solution: le vélo
    J'ai trouvé en librairie une carte plastifiée des routes du Laos et j'irai aujourd'hui me trouver un vélo de montagne. Départ demain vers le nord du pays. 

    Enfin, j'aurais mon rythme, j'aurais tout le temps nécessaire pour penser, j'aurais des contacts humains avec les gens des villages qu'en autobus on voit passer en une fraction de seconde. 

    Voici le plan (on connait mon talent à  faire et suivre des plans... Mais bon) : direction nord du Laos, exploration, puis direction vers le sud du Laos, exploration, en tentant par moment de me trouver une place sur des bateaux cargos qui naviguent sur le Mékong, puis remonter vers le centre du Laos pour aller vendre le vélo dans la capitale. Mon Visa expire autour du 22 septembre... On va jongler avec tout ça.

    Dans 2 jours ce sera une première pour moi: première fois que je voyagerai en septembre ! Première fois aussi que je serai pas dans une école à pareil date. Ça me fait tout chose ...

    Alors paix a tous
    Guillaume

    permalink written by  Guiless on August 29, 2011 from Luang Prabang, Laos
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    S il existe un paradis, il est LAO:)

    Vang Vieng, Laos


    Fiouuuu!! Fini Bangkok! Sabaidee Laos!

    et oui, je me trouve maintenant au Laos! Cest la premiere fois que je mets les pieds dans ce pays d[Asie et je dois dire que je suis sous (pas saoul!) le charme. Bon sang, c[est magnifique.

    Voici un peu ce qu[ont ete mes derniers jours.

    J[ai pris un train couchette de Bangkok jusqu[a la frontiere du Laos. Super trajet, le processus d[entree au Laos est trop facile et sympa. Je me retrouve alors dans la capitale Laosienne, Vientiane. Deja, on sens une difference avec la thailande. Tout est terriblement plus calme. Les locaux sont souriant et blagueur!

    Le soir a Vientianne, le long du Mekong, tout le monde s[y rassemble, pour marcher, jogger, jouer au soccer (sur le bord de la riviere, cest pas le mieux! beaucoup de ballon qui partent avec le courant!), manger, jouer au badminton, etc. Cest une scene genial que de voir le soleil se coucher sur le gigantesque riviere brune, et toute cette belle vie qui anime ses rives.
    Le lendemain, jai decide de me lever a 5h du matin, pour voir le lever du soleil. Ayayaye, pas facile de se lever a 5h du mat...mais je lai fais! Et la, oua! cetait superbe: le soleil commence a peine a se pointer le bout du nez, des gens setirent avant le jogging matinal, et.. et.. les moines habillers de robes oranges marchent en rang pour aller recolter les offrandes de nourriture que les gens leur donne, en echange d[une priere chantee. Ma-GI-QUE.

    Je ne suis rester qu[une journee a Vientiane, car javais envie de voir un peu plus le Laos sauvage. Direction Vang Vieng!

    Il sagit d[un village-ville (20 000 habitants si jai bien compris) qui se trouve le long d[une magnifique riviere Nam ou, et entouree d[impressionnantes montagnes vertes.

    Le rythme de vie ici est tres lent et jadore. J[y ai rencontrer un groupe(organise) de voyageurs avec qui je me suis joins pour faire quelques activites. Nous avons fait la visite de caves de la region (non Pierre, pas ces caves la, mais plutot les grottes), nager dans une petite riviere sortant de sous la montagne, etc.
    Avec un des gars du groupe, nous avons decider de vivre lattraction des jeunes backpackers qui viennent ici : le tubing!
    J[explique: on te donne une chambre a air (trip), on te lance sur la riviere et toi, tu arretes a chaque bars qui se trouve le long de la riviere. Simple! Je resumerai mon experience par ceci: debile. Cest un party completement malade!

    Ca, cetait hier. Aujourdhui, je me repose et je quitte demain pour Louang Prabang. Cest genial de ne pas avoir ditineraire, je vais vraiment au rythme que je veux.

    Bon aller, ciao, je vous embrasse!

    Guillaume


    permalink written by  Guiless on August 26, 2011 from Vang Vieng, Laos
    from the travel blog: Le Monde...et moi!
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    Bangkok, ville du vice

    Bangkok, Thailand


    Oufff, cest le temps que je parte de Bangkok!
    Jai fait chaque matin ici une promesse que je n[ai jamais tenue la nuit tombee. Cest dingue ici. Tout incite a la fete: ambiance, accessibilite des bars et puis rien nest cher.
    Il faut par contre etre prudent dans nos ..rencontres... En effet, en thailande, le taux de femmes-gars (lady boy), (fille en haut, gars en bas), (genre que dans un rigodon, ces filles-gars, ou gars-filles, devraient rester aux milieux lorsqu[on demande les hommes d[un bord, les femmes de l[autre... vous comprennez) est incoyablement eleve.

    La rue ou se tient la fete chaque soir sappelle Khao San Road. Il est impossible de prendre une photo de cette rue qui pourrait vous faire comprendre lambiance qui y regne. Des milliers de gens qui font la fete, de la musique partout, des vendeurs ambulants qui lancent des trucs lumineux dans le ciel, des kioskes de bouffe, bref cest completement debile. A vivre au moins une fois si lon vient a Bangkok...

    Pour relaxer un peu de ce rythme effrene, un ami et moi sommes aller dans un centre de massage thai. Comment decrire... disons que la dame, ma appris que chaque partie de mon corps, a le potentiel de creer chez moi une intense douleur : orteil, derriere du genou, lobe de loreille, et les couilles... non pas quelle les ait masser, mais plutot un jolie coup de genou dans celles-ci lors dun deplacement. Relaxant. Si vous pensiez qu[un massage thai cest doux, vous avez tord!

    Jai aussi assiste a un spectacle tres thailandais avec des copains lautre soir. Il parait qu[on ne pas passer a Bangkok sans voir un de ces shows. Cela s[appelle un Ping-Pong show... et bizarement aucune raquette nest necessaire... Je resumerai brievement ce que cest: dans une salle glaciale remplie a craquer de voyageurs et de VOYAGEUSES (+++++), des thailandaises (moyenne dage de 40 ans) entrent et sortent lequivalent d[une scene de crime de leur anatomie feminine... Terrifiant.

    Cote sante, je suis impressionne par la capacite dadaptation de mon estomac. Il y entre la dedans de la bouffe pas toujours clean jai limpression... Mais cest vraiment bon, et dangereusement pas cher. EN fait je mange dans les kiosques de bouffe dans les rues. Je suis plein pour 30 bath (1 dollar)...

    Je quitte dans quelques heures pour le laos. 12h de train-couchette climatisee... gros luxe.

    P.S Maman, ya plusieurs hommes qui semblent te connaitre ici, parce que dans la rue, plein d[indou avec des turbans me disent : hello my friend, I can tell your mothers name...
    Et une pensee pour les copains de La Malbaie, une part de moi aurait aime etre avec vous pour la rentree

    permalink written by  Guiless on August 22, 2011 from Bangkok, Thailand
    from the travel blog: Le Monde...et moi!
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