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Pef & Cherryne Oz trip


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Trips:

Oz trip year one of two

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Un autre étape sur la New england Highway

Stanthorpe, Australia


On continue sur la New England Highway direction le sud. Lorsque nous sommes montes la première fois, on avait bifurque juste avant Stanthorpe dont on sait qu’elle peut aussi nous apporter du travail. Cette fois ci on s’y arrête pour dormir. On n’aura pas le temps de voir grand-chose ici, la ville est composée d’une rue marchande et de quelques quartiers résidentiels. On passe la nuit dans un motel dans cette rue et on repartira assez tôt le lendemain matin.

permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 11, 2010 from Stanthorpe, Australia
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Au milieu de rien

Dallarnil, Australia


On prend la route sans savoir où nous allons nous arrêter pour la nuit. Il est 16h00 quand nous avons fini de charger la voiture à Bundaberg.
A Ban Ban Springs, il y a une aire de repos au milieu de montagnes basses et arrondies, en face d’un General Store/pompe à essence.

A part la route, l’échoppe est la seule trace de vie humaine à 150 kilomètres à la ronde. Il nous reste 800kms avant d’atteindre notre destination. On reste cette nuit-là dans la voiture, il a fait nuit tôt et rouler au crépuscule c’est le risque de voir surgir un kangourou parti en mission suicide, on en voit morts le long de toutes les routes qu’on a empruntée. Le premier qu’on a vu était mort d’ailleurs, c’était à Plomer Point.
Reveil difficile.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 10, 2010 from Dallarnil, Australia
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Mary Poppins!

Maryborough, Australia


Cette route longue et faiblement fréquentée pour retourner à la civilisation, on en fait 20km et Cherryne me dit avoir oublié son cuir dans la chambre de l’auberge, demi-tour, le réservoir est presque vide, on est à peu près à 100kms de la prochaine pompe à essence.
Aucun problème, la réserve nous amène à Maryborough, ville de naissance de Mary Poppins.

On va toucher sa statue, on ne verra cependant aucun humain, à part ce client assis sur une terrasse de café qui regarde deux mecs repeindre la façade d’en face. On mange dans ce même café et on repart.

Les $50 d’essence qu’on met dans la voiture sont sucés à moitié par le fond du réservoir. Je pense qu’on n’était pas loin du drame vécu : Une panne d’essence en plein bush.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 21, 2010 from Maryborough, Australia
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3 semaines de ceuillette

Bundaberg, Australia


Quelques heures plus tard, toujours vers le Nord, on atteint Bundaberg. Le but de cette mission.

Le lendemain de notre arrivée on visite les plages alentours, c'est joli mais la baignade n'est pas recommandée.


La ville a une réputation, on l’apprendra un peu avant mais surtout pendant.
L’agriculture, le tourisme et la distillerie de rhum sont les 3 sources principales de revenus. On y trouve beaucoup de français, des allemands, des hollandais, des coréens, des anglais, des italiens et j’en passe. Venus ici pour renouveler leurs visas ou pour gagner suffisamment d’argent pour profiter de vacances par la suite, les jeunes étrangers y sont ici en masse.

5 auberges se partagent ce joli marché.
Elles pratiquent des prix quasiment identiques, pour un dortoir de 8 personnes ou pour une chambre double, d'ailleurs certaines auberges n’offrent même pas de chambres doubles.
On visite toutes les auberges. Toutes nous disent qu’en ce moment le travail est un peu rare, il pleut tellement que les agriculteurs travaillent moins. On élimine les dortoirs évidemment, on écarte les auberges les plus chères puisqu’on n’est pas sur de trouver du travail et le prix n’est aucunement basé sur la propreté de l’endroit.

Il reste un hôtel, en plein centre-ville, au-dessus d’un bar qui fait le coin d’une rue, le style classique avec balcon qui fait le tour de la façade, une chambre double est libre le lendemain, il offre aussi du travail. On se résigne à prendre alors une nuit en dortoir, on avait pourtant juré de ne plus le refaire après Sydney.
On nous dit qu’un couple y est déjà installé, leur chambre est un véritable dépotoir de fringues sales et humides, ça pue et nous restons plantés la comme deux aliens en imaginant ce que nous allons faire de notre soirée pendant qu’on essaye de ne pas marcher sur un objet qui pourrait contaminer nos chaussures, ou un CD, ou des pièces de monnaies, ou des bouteilles de jus d’orange vides, il n’est même pas pensable de toucher au short blanc (noir de boue) qui trône sur une des chaises ou au T-shirt sans manches qui occupe l’autre chaise pour s’assoir ; il y a bien une grande salle avec écran géant qui diffuse des scènes d’inondations et une immense cuisine de l’autre côté du couloir ou s’affairent lesdits backpackers déjà (ou seulement) revenus de quelconque activité champêtre, mais l’idée de se fondre dans cette masse dès maintenant ne nous enchante pas.
Alors on sort, on va manger, on fait des allers retours a notre voiture ou se trouvent toutes nos affaires, on prend de plein fouet le calme d’un dimanche soir pluvieux mais chaud dans les rues désertes de Bundaberg, ville au charme colonial.
On revient dans notre chambre et on rencontre l'allemande et le néo-zélandais qui l'occupent, ils travaillent dans les melons et ne sont pas passés par les services de l’hôtel pour trouver du travail. Leur chambre est dégueulasse, mais ils nous disent qu’ils partent dans 10 jours et que leur place dans les champs est à prendre.
Finalement ils se sont révélés être complètement fous mais sympathiques tout de même. D’un autre côté, je crois que ça fait tellement de temps qu’on n’a pas parlé plus de 10 min a quelqu’un, qu’un lézard aurait été tout aussi sympathique à ce moment de l’histoire.



Le soir même, le manager de l’hôtel nous a proposé de nous lever le lendemain matin à 4h00 pour aller ramasser des tomates. Au moins, on est rassuré, il y a effectivement du travail dans cette auberge ou le « work manager » est en week-end end et la nuit coute 25 dollars par tête. Tarif dégressif a la semaine : $155.
$310 par semaine pour une chambre à deux, avec chiottes et douche sur le palier et cuisine à 500m au fond du couloir !!! Fun. C’est vraiment ici qu’on va finir 3 mois de champestrerie ??
Le lendemain on fait nos petites courses après avoir pris la décision de rester une semaine au tarif indiqué, sans savoir combien d’argent nous allons gagner mais sachant qu’on a atteint la limite largement inferieure des fonds disponibles à laquelle on s’était promis de travailler. $1500 par tête, environ 3 semaines avec le genre de vie qu’on mène. Même en faisant très attention, on dépense encore beaucoup trop d’argent, il est temps que cela cesse. On va s’acheter une plaque électrique et on va manger des plats préparés par nos soins, dorénavant, on pourra stocker dans un frigo des denrées périssables, plaisir perdu depuis trop longtemps. On a une chambre double et un balcon!

Le lendemain, on a même du travail, de midi à 16h00, on va planter des racines de patates douces. On fera ca deux jours de suite. On y rencontrera deux marrants petits français avec qui on passera un bout de temps au cours de notre séjour de 3 semaines bien tassées à Bundaberg. Ils séjournaient dans le même hôtel.

Le quatrième jour toutes les patates ont été plantées, il nous reste la cueillette des tomates. Ça semble facile, ça ne l’est pas. Les fermes payent au seau et pas à l’heure, alors à 4h30 le matin, les 20 philippins pour 2 australiens avec qui tu travailles n’attendent même pas le coup de sifflet de départ et quand tu commences un rang de tomates long comme trois fois un stade de foot et certainement pas dans la largeur, ton ami philippin a déjà gagné 6 dollars en ayant ramassé 3 seaux, toi tu en feras 20 dans une journée entière. Les pesticides laissent une marque indélébile sur tes fringues, tes baskets sont annihilées, tes mains sont noires (ou vertes) de ces mêmes pesticides, le dessous de tes ongles le restera jusqu’à ce que tu les coupes, ça a traversé les gants de jardinage que tu venais juste d’acheter, il est 11h00 du matin, tu as fait trois pauses pour boire, manger du pain et du Nutella et parler avec d’autres nouveaux. Pour ça tu dois marcher le long de ces plants de tomates, dans ta rangée. Tu reviens et à ta droite tu vois se profiler la tête d’un pro qui avance et qui va vite te rejoindre alors que tu n’as fait qu’un quart de ta rangée mais que tu en as déjà fait trois fois la distance parce que tu avais soif. Ce pro aura gagné 150 dollars aujourd’hui, rempli 80 seaux. Toi tu ris en ouvrant l’enveloppe de ta paye la semaine suivante, deux billets et quelques piécettes. Tu as déjà dépensé trois fois ce que tu viens de gagner. Heureusement, les deux jours de patates douces ont payé le loyer de la semaine.


Le lendemain, l’heure est venu au néo-zélandais de m’introduire a la cueillette des melons, un de ses collègues a démissionné, je vais faire l’intérim, le patron ne le savait pas évidemment, mais si le boulot est fait et que j’ai un numéro d’imposition, ça n’a pas l’air de l’importuner. A vrai dire, la pluie a ruiné ses plantations alors il a d’autres chats à fouetter.
Après deux jours de travail il ne me rappelle pas. On demande donc à l’auberge de nous mettre sur la liste pour n’importe quoi sauf des tomates. On me propose un travail mystère, il leur faut 3 gars, moi et nos nouveaux amis français, par contre si Cherryne veut travailler elle devra faire dans les tomates. Le bus qui devait venir nous chercher n’arrivera jamais, le travail n’existait pas, Cherryne est allée cueillir des tomates. Du coup à 7h00 du matin avec Loïc et Vincent, on passera un peu de temps à faire le tour des fermes pour trouver du travail. Par hasard je tombe sur son hangar d’emballage et bizarrement il me rappelle le lendemain pour qu’on commence avec Cherryne. Les deux autres ne trouveront rien et ils partiront dans la semaine.

Nous on travaillera 10 jours à emballer des melons et à les mettre sur des palettes direction l’Australie. On ne travaille que quelques heures par jours, parfois on ne travaille même pas tant il pleut. Au compteur de notre renouvellement de visa : 23 jours. 68 encore à faire ?! Deux mois sans week-ends. On n’en sortira jamais assez tôt pour faire autre chose cette année.


On savait que ce plan melon ne durerait pas alors entre-temps j’avais appelé Henry, celui qui a Walcha nous avait proposé du travail et un cottage qu’on pourrait occuper. Il nous dit de venir pour le 13 décembre, pour « avancer dans le travail un peu avant Noel ». Il aura « même de quoi nous faire travailler après Noel ». Le timing est parfait, les melons ont pourri à cause des pluies trop abondantes et la saison est finie. Direction le sud a nouveau pour aller travailler dans une ferme de bétail, Henry nous a dit qu’il y aurait du travail jusqu’à Noel et qu’on pourrait même rester dans son cottage pendant la période de Noel (si on n’a rien d’autre à faire) et qu’ « il y aura encore du travail dans la ferme de son père un peu plus au nord vers Glenn Innes ».


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 21, 2010 from Bundaberg, Australia
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Ou le début d’une saison de déluge.

Noosa Heads, Australia


Relativement reposés par une nuit dans la chaleur moite de la voiture, on se dirige vers la Sunshine Coast, on n’était pas très loin et il est assez tôt quand on atteint le sud de la côte du soleil éternellement brillant.
Il se met à pleuvoir aussi fort qu’il avait plu à notre arrivée à Coffs Harbour. On pensait dormir près d’une plage tranquillement ce soir, mais on ne peut pas raisonnablement penser qu’on pourra faire notre lit par un temps pareil.
On s’arrête a Noosa Heads pour le déjeuner, au menu dans un Sandwich shop trouvée par hasard : 1 boisson achetée, un hamburger offert. De ma vie je n’ai jamais vu d’offre aussi loufoque. Une limonade et un burger pour $3 dans le ventre, on reprend la route.
Quel timbre-poste devons-nous suivre ?
Une fois au sec dans la voiture on reprend notre carte et le Lonely Planet et on décide d’aller voir cette petite bourgade appelée Rainbow Beach. Un endroit qui semble fort agréable…sous le soleil.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 20, 2010 from Noosa Heads, Australia
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Aquaplaning

Rainbow Beach, Australia


On se perd bien sûr dans les environs de Noosa Heads, dans ce pays, la réponse à la question « c’est par où ? » est toujours « droite ou gauche » et sous une pluie battante les timbres-poste n’ont vraiment plus aucune utilité. C’était l’autre gauche apparemment. On refait le tour de Noosa, persuadés d’être parti dans l’autre direction, puis on retrouve notre autoroute préférée, la Pacific Highway, en direction du nord, facile, en revenant de la côte c’est à droite, on ne peut pas se tromper. Tu parles.


Un petit bout d’autoroute puis un peu avant Gympie on bifurque à droite et on s’engage sur une route longue de 75kms, en plein parc national, un vallonnement de sable terreux couvert d’eucalyptus en pleine santé qui masquent une flore aussi variée que luxuriante grâce à la pluie qui continue de tomber, le robinet ouvert sur puissance infinie, comme celui de la cuisine d’un appartement que j’ai connu rue Soufflot à Belfort. Les essuies glasses à fond, ça ne suffit pas.
Pendant une heure, ça se calme et ça reprend, ça nous laisse le temps d’admirer des eucalyptus a perte de vue un ciel noir menaçant et la route qui s’étale parfois aussi loin qu’on peut la voir avant qu’elle redescende derrière la prochaine colline, quelques kilomètres plus loin. De toute beauté.

Petit aquaplaning lorsqu’on doit bifurquer à droite, après 60 kms de conduite monotone a 90km/h. Le panneau ne se présente que lorsqu’il faut tourner, alors je freine, mais bizarrement ça ne freine pas, je venais de m’engager dans la voie de virage, le volant légèrement tournée vers la droite, idiotement je freine un peu plus, mais sans ca on n’arrivera jamais à prendre ce virage à 90…mauvaise idée, la voiture freine mais dérape si bien que l’arrière de la voiture nous emmène dans le décor.


C'etait ici.
Ce décor est fort heureusement composé d’un petit caniveau pentu, d’une aire faite de gazon, et un arbre ou deux mais pas dans notre trajectoire directe, je crois.
Je lâche le frein et contrebraque, vers la gauche, pour remettre le nez de la voiture dans la direction qu’on doit prendre, sur la route. L’effet escompté se produit mais la voiture a répondu plus vivement que je ne l’imaginais et je dois donc contrebraquer à nouveau dans l’autre sens. C’est à ce moment je crois que l’avant gauche de la voiture se prend le caniveau et le bout de trottoir qui servent probablement à canaliser l’eau, ironie du sort, puis c’est au tour de l’arrière de venir frapper le béton, avant que nous reprenions de l’adhérence et repartions comme si rien ne s’était passé. La voiture roule, on avale notre salive et on continue, 20km avant la dernière destination de la journée.

Rainbow Beach, une longue plage, une falaise qui s’estompe pour devenir une dune de part et d’autre du point culminant que constitue la ville. Ou plutôt le village. En fait une station uniquement dédiée au surf, un restaurant, une supérette, quelques résidences, 3 auberges « backpackers », quelques motels hors de prix.


Il pleut toujours. On prend une chambre dans un des backpackers. Une auberge dont le rez-de-chaussée est composé d’une salle de jeu, d’un bar/restau, d’une cuisine et d’une piscine dans l’arrière patio, on ne distingue plus la piscine entre les flaques d’eau. On traverse une marre pour aller dans notre chambre, dans un autre bâtiment derrière la piscine.

On mange dans l’unique restau du coin, du poisson pêché sur place, des frites, pas mauvais, puis on va admirer la vue du haut de ce promontoire ou siège la caserne des pompiers et les sauveteurs en mer.

Dans la nuit, le vent a arraché l’enjoliveur avant gauche, il avait dû sortir un peu de ses gonds lors de notre aquaplaning, mais le vent a du souffler terriblement fort parce que je l’ai retrouvé 50m plus loin avec deux autres de ses amis qui ne nous appartenaient pas.


Le temps nous a interdit de prendre des belles photos mais on y retournera peut être un jour.

On reprend la route.

permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 20, 2010 from Rainbow Beach, Australia
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Un stop angoissant

Gatton, Australia


On part tristement de la plage, en regardant derrière nous, mais en sachant qu’on a une mission très importante : travailler dans l’agriculture pour renouveler notre visa.

On a donc décidé de continuer au nord, remettant en cause notre volonté initiale de visiter Melbourne, on remettra ca a plus tard. Pour le moment, c’est trop loin, trop cher.


Lors de nos semaines éprouvantes à Kentucky, on avait été invité par Angus, un pote du cousin de Michael Taylor, un gars que j’ai regardé mettre des élastiques aux bijoux de famille des agneaux, dans une petite ville voisine, Walcha. L’occasion : assister à des courses de chevaux. Il s’agit apparemment d’un évènement annuel, c’est la même semaine que la Melbourne Cup, histoire d’apporter le fun chez eux. Il faut être membre, nos hôtes semblaient nous envier parce qu’ils n’avaient jamais été invite, et nous backpackers européens avons fait notre niche sociale plus rapidement qu’eux…
On travaillait le vendredi après-midi alors on est arrivés un peu plus tard, à l’heure du repas et des bières. Sur place, on y voit toutes sortes de gens, cravate obligatoire, tous déjà bien bourrés par un après-midi de paris et de franche rigolade à regarder des chevaux s’affronter sur un hippodrome à la taille de la ville. Petit.
-Quel dommage qu’on n’ai pas pu y assister, lui dirons-nous faussement.
Bref on rencontre pas mal de gens et on répète notre histoire a des australiens torchés, dont une fille qui nous parle de ses amis qui ont une ferme a Bundaberg et qui ont sûrement du travail ou connaissent quelqu’un qui en a. Henry, un autre ami de Will, nous propose du travail sur le champ (hehe) mais on avait déjà décidé de partir donc on lui dit qu’on le rappellera peut-être.

Donc en partant de la plage on s’est dirigé vers le Nord, vraisemblablement ou pourra trouver du travail.

Sur la route, à quelques petites centaines de kilomètres à l’ouest de Brisbane se trouve une ville appelée Gatton, modèle d’agriculture intensive dans une grande vallée qui ne connait pas l’hiver. On décide d’aller y faire un saut. Apres s’être un peu égaré et fait 1h30 de bagnole, on débarque sous une chaleur intolérable dans une petite ville, je pense qu’on en a vu qu’une partie mais elle ne fait pas du tout envie. On va à l’office du tourisme qui nous indique une ferme, qu’on trouve à l’écart d’une longue route bordée de part et d’autre de champs qui vont aussi loin que nos yeux peuvent voir le sol jusqu’à ce qu’il se confonde avec des collines dans le lointain à gauche. A droite, les « Fermes Rugby ».
L’odeur sur cette route est fétide, un mélange de pourriture de pommes de terre et de pétrin humide. La chaleur est toujours écrasante. Le fait de se trouver dans cette grande vallée de champs dont le point culminant est surement le sommet de mon crane, de penser que la ville qu’on vient de voir pourrait être notre maison provisoire nous donne à penser que 88 jours (moins 13 maintenant) c’est long.
On pensait en avoir fini très tôt et facilement avec cette histoire de visa et profiter du voyage le reste du temps, et nous voilà au milieu de l’industrie agricole poussée à son paroxysme sans pour autant qu’il semble y avoir du travail à profusion. La secrétaire des bureaux des fermes Rugby nous demande de remplir un formulaire et elle nous dit qu’on nous rappellera. On demande quand mais elle nous sert une réponse vague.
On déambule en voiture sur la route, celle qui mène hors d’ici. Un crochet à droite qui indique une autre petite ville, on y va, rien à voir, circulez.
On s’arrête, on téléphone aux amis de cette fille bourrée qui nous avait donné un numéro de de téléphone et qui nous a prévenu par sms qu’on pouvait les appeler, a Bundaberg, spot numéro 2 de l’agriculture intensive sans hiver. Pas de réponse.
On essayera à plusieurs reprises plus tard et les jours d’après mais on ne parlera jamais à ces gens-là.
Il est 12:30 et on sait qu’on ne va pas rester à Gatton. C’est l’heure de trouver un plan B au plan A qui n’existe pas.

On continue, sur la route ou on se sent mieux que dans un champ. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas du tout senti passer les quelques milliers de kilomètres déjà rajoutés au compteur de la Ford. Mais aujourd’hui est le plus pénible des trajets automobiles de l’histoire australienne ; avec l’essence la moins cher aussi : $1.16/L.

On prend notre carte routière et on évalue qu’on pourra rejoindre la Sunshine Coast, en route vers Bundaberg. La Sunshine Coast se situe à 1h30 au nord de Brisbane. C’est sans compter les embouteillages de la M4 qui contourne les grattes ciel de la ville par la gauche. On met le reste de l’après-midi pour ne même pas finir de les traverser. On sort de l’autoroute à la recherche d’un endroit où dormir. Des embouteillages encore à la sortie de l’autoroute, c’était surement une mauvaise idée de changer de plan qui n’existe pas, mais tant pis, on fonce tout droit vers la côte et on atteint une ville appelée Redcliff.

Parfois on ne prend pas de photos, ca ne vaut pas le coup. Mais c'est enfantin de toujours vouloir des images. Soyez patients

permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 19, 2010 from Gatton, Australia
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Encore un caravan park

Redcliffe, Australia


On fait le tour, une baie à l’abri de la houle parce que deux iles font barrage et donnent à la ville l’opportunité de faire une base nautique de cet océan. La plage est belle malgré le manque de houle. Impossible de dormir dans la voiture sur un parking en bord de plage, on doit donc trouver un motel ou un caravan park. Ce sera la deuxième option, un peu plus au nord dans La Baie, on y arrive à la tombée de la nuit, on paye nos 40 dollars pour avoir le droit de se garer pour dormir.
On avale un Hungry Jacks et on fait notre gymnastique digestive qui consiste à fourguer toutes nos affaires sur les sièges avant et à faire le lit a l’arrière. On dort, un lampadaire dans la face, a côté d’autres campeurs plus ou moins bien équipés. Nous, c'est une bouilloire et un Sandwich-maker, style appareil à croque-monsieur posés sur le capot, un déjeuner chaud au thé/café Nutella et on reprend la route.

Cette journée a été l’une des plus éprouvantes pour l’instant, surpassant même l’enfer de l’attente indéfinie et toujours plus longue des réparations de la voiture à Sydney.
On est parti le matin de la Gold Coast, à midi on déjeunait un Sandwich froid en plein soleil devant un centre commercial qui semblait fermé, on a cherché des toilettes publiques dans une ville ou on pensait trouver du travail mais qui n’offrait que chaleur et pensées angoissantes sur le fait de devoir encore travailler 70 jours dans cette agriculture intensive, dans l’après-midi on se tape des bouchons et le soir on conduit encore pour aller manger et retourner dormir.

permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 19, 2010 from Redcliffe, Australia
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Notre endroit favori

Coolangatta, Australia


270 bornes nous séparent de la côte, on essaye de trouver un caravan park dès qu’on aperçoit un bout de mer et puis finalement, nous voici de retour à Coolangatta, indéniablement le meilleur coin de la Gold Coast.

Plus riche de quelques centaines de dollars on se sent pousser des ailes avec cet air iodé qui nous chatouille les narines, on décide de booker une chambre au caravan park. Ils appellent ça des lodgings, des chambres en ligne sur 1 étage, le bâtiment est en L autour d’un barbecue électrique, douches et toilettes partagées. Sur les 10 chambres, une seule est occupée, c’est encore la basse saison, on profite donc de confort relatif et du calme reposant d’une station balnéaire en hiver. On a remis nos tongs, on se baigne, on s’achète des ustensiles de cuisine et on restera 3 jours pour la moitié de nos salaires des trois dernières semaines.

Worth it.

permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 15, 2010 from Coolangatta, Australia
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Another random stop

Tenterfield, Australia


On prend donc la route vers 13:00 a cause de cette foutue signature, et on atteint la ville de Tenterfield, quelques centaines de kms au nord par la New England Highway.
On cherche un caravan park à $22, on le trouve et on prépare notre lit. On va se coucher sur le matelas en mousse qu’on pensait sec, avec en tête la quête d’un nouveau travail, d’un nouvel endroit, mais avant tout, de quelques jours de repos bien mérités sur la côte.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 14, 2010 from Tenterfield, Australia
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