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Pef & Cherryne Oz trip


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Trips:

Oz trip year one of two

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Première expérience à la ferme

Kentucky, Australia


On prend une petite route de montagne qui traverse la Great Dividing Range qui doit culminer a 900m a cet endroit, elle va directement de Grafton a Armidale en passant par Nymboida. 120km d’enfer de boite de vitesse automatique sans frein moteur et la voiture qui est chargée de notre vie manque de déraper à chaque épingle à cheveux. A Nymboida on passe devant la maison de Russell Crowe, Cherryne me dit « Regarde c’est ici que la maison de Russell a été convertie en musée »…je jette un œil et manque de me prendre le bas-côté…on salue le musée d’un doigt pointé vers le soleil.

On arrive dans la ville d’Armidale par un après-midi assez chaud pour le début du printemps, petite bourgade de 25 000 habitants, trop propre pour être vraie, des passants nous reluquent comme si on était tombé de la planète mars. Bizarre. On doit être sur le plateau d’un film chiant.

Michael Taylor, le fermier en question devait se trouver en ville et on avait prévu de rejoindre leur ferme à Kentucky en le suivant en voiture, finalement il a changé ses plans et on fera la route en aveugle :
35km d’autoroute, puis on doit bifurquer sur la gauche et on traverse de grandes prairies parsemées de rochers de granite et de ces fameux eucalyptus, morts pour la plupart.
En fait l’agriculture australienne a négligé jusqu’à récemment son impact sur les écosystèmes et la transformation du sous-bois en pâturages a entrainé la mort des eucalyptus.


Une seule route serpente cette prairie, des moutons vaquent à leur occupation favorite, chier et manger (en même temps), le vert des collines tranche parfaitement avec le ciel d’un bleu écrasant et c’est là dans ce typique paysage de cette partie du New South Wales qu’on se dit « ça y est, à peine arrivés, on va aller se flanquer on ne sait combien de temps dans un endroit qui sera dénué de réseau téléphonique, a 45km de la première petite ville et au milieu de moutons de surcroit ! »
On utilise notre téléphone à chaque nouvelle sorte d’embranchement possible, forts de renseignements supplémentaires on continue jusqu’au village de Kentucky.
Le panneau de Kentucky, un autre timbre-poste.
3 possibilités, gauche, droite, tout droit, on n’a jamais eu autant de choix.
Les Taylors nous avaient dit de prendre « la » route de terre, on prend donc à gauche, mauvaise pioche, on manque de s’enliser.
A droite en traversant la voie de chemin de fer dudit village de Kentucky, composé d’une école, d’une église, d’une sorte de mairie en bois et d’un General Store/station-service dont le propriétaire a un accent bien trop fort. Le gamin qui l’aide n’a certainement pas l’âge de travailler. Mauvaise pioche, retour en arrière, nouveau coup de téléphone, nouveau timbre-poste et à nouveau quelques kilomètres d’incertitude.
C’était tout droit.
10km plus loin, une route de terre. Plus qu’une barre de réception. C’est confirmé, il faut emprunter cette piste et suivre les timbres-poste direction « Terrible Vale » puis « The Hills ».
Ou sommes-nous tombés? nous demandons-nous en frissonnant dans la sueur poussiéreuse d’un voyage qui touche à sa fin.
A chaque nouveau chemin de terre on se demande si c’est notre destination finale.
On arrive en fait chez la voisine, tante par alliance de Michel Taylor, mauvaise pioche quant à la maison visitée en premier.
On se présente et Michael arrive dans l’instant, au volant de son utilitaire spécial ferme qu’ils appellent une Ute (Youte), diminutif d’utilitaire et qui n’est en fait qu’un pick up truck terriblement moche.
Brèves salamaleques et il nous précède jusqu’à sa maison qui se situe en contrebas, on ne la voit pas d’ici. Sur cette portion de route de terre, trois agneaux se mettent à bondir hors de nul part, je manque d’en renverser un et Michael me dira que « bof ce n‘est pas grave, ce n’est qu’un mouton. » Il en a près de 7000.
On pénètre dans une pièce dont les larges fenêtres donnent vue sur une autre partie de cette immense prairie, le côté visible de l’iceberg qu’est sa propriété, mais dans un capharnaüm sans nom, une puanteur de bouffe de chat, de vieille tasse de café et de linge sale et humide probablement laissé à l’abandon en boule dans un coin de la salle de bain.

Il nous dit rapidement de nous mettre à l’aise, de nous faire un café et de l’attendre, il a quelques trucs à faire. OK. La porte claque.
1 heure plus tard, lui, sa femme et leurs trois enfants rentrent à la maison et nous trouvent dans leur salon, après qu’on eut saisi notre courage à deux mains pour épousseter un coin du canapé décrépit et couvert de poil pour y poser notre arrière train.
La première phrase de Milly Taylor en français (elle est francaise) : ‘’bienvenu chez les fous’’, c’est noté.

Au menu du soir, spaghetti bolognaise, c’est tous les vendredi soir et c’est toujours Michael qui les fait. Surement le seul truc qu’il sait faire dans une cuisine.
Vrai.
Sa mère qui habite une maison en contrebas s’incruste car elle veut voir les nouveaux ‘’backpackers’’ venu prêter main forte. Le gars en profite pour foirer même la cuisson des pates qu’il laissera sur le feu jusqu’à ce que l’eau soit entièrement passée dans l’atmosphère. Alors j’offre gentiment mon aide, mais uniquement parce que j’ai envie de manger.
La mère s’en va, ayant assouvi un besoin irrésistible de voir à quoi ressemblent ces deux étrangers, cousins d’Arnaud (mon cousin) le « bon travailleur et pitre de service », qui vont piquer l’argent de la ferme en travaillant.
Et c’est l’heure du diner qui ressemble plus à une formidable cacophonie mise en scène par des gosses surexcités.

Durant tout ce week-end, on habite dans leur maison et pas à un seul moment ne leur vient à l’idée de nous dire ce qu’on est venu y faire à part préparer à manger le soir et s’occuper des gamins dès leur sortie de l’école. Ils ont besoin d’une « au pair », nous nourrissent et nous logent et ils signeront les papiers pour le renouvellement de visa, c’est tout ce qu’on sait.

Le samedi ils vaquent à leurs occupations, Michael travaille on ne sait où, Milly nous propose d’aller faire un tour en ville, on saute sur l’occasion pour s’échapper, alors que rien n’est encore arrivé.
Une après-midi d’errance sans but à Armidale. « Ça ne va pas bien se passer, on devrait partir tout de suite » nous disons nous. Mais on a nul part ailleurs ou aller.

Le dimanche on leur dit qu’on pensait trouver du travail payé et que cette situation est un peu embarrassante…
« oulah mais pas d’inquiétude, on va trouver du travail à Pierre-François et toi Cherryne bien entendu ce job est payé $200 par semaine et puis dès ce soir vous pouvez aller dormir chez mon oncle pour quelques jours, il a une dépendance qu’occupait sa fille qui est en ce moment en Europe. Ma mère va nettoyer les ‘’huttes’’ que vous pourrez habiter jusqu’à la fin de votre séjour…. ».
Ce n’est pourtant pas ce qu’ils avaient dit hier à demi-mots. On décide de faire une semaine et d’en reparler. En somme on a le sentiment qu'ils cherchent juste un employé mal payé.

Mon salaire net, après l’achat de chaussures qui résisteront a la rosée du matin, après la bouffe et le loyer : $80. Michael me présente le tableau officiel des salaires de la profession.

Pour cet impressionnant montant j’ai dû me trouver dans la cuisine tous les matins a 06:30 et accomplir des tâches aussi viles que déplacer des bottes de pailles, les charger sur un camion et les apporter près de leur maison pour en faire un nouveau tas (J’y ai trouvé une portée de 3 chatons tout noir, j’ai bien cru que c’était un serpent et mon sang n’a fait qu’un tour avant que je me rende compte de quoi il s’agissait) ; J’ai peint l’intérieur d’un « studio » qu’il venait de reconstruire après que l’abris précédent se soit envolé avec une bourrasque de vent, j’ai chargé l’arrière du même camion de pieux de bois pour en faire des clôtures, au passage j'ai conduit le camion au milieu de collines vertes, seul avec mon chapeau…Pendant que Cherryne s’affaire a l’intérieur.

Entre-temps ils nous ont encore fait déménager dans une des baraques qu’ils possèdent. Mauvaise idée, il pleuvait et faisait froid ce jour-là, ce fut l’une des nuits les plus horribles. Le lendemain on leur dit qu’on doit trouver une autre solution.
Michel a construit un énorme bâtiment, il sert de bureau, de gigantesque atelier pour les activités artistiques de sa mère, et au fond à gauche se trouve une chambre confortable avec salle de bain attenante.
Voilà une semaine qu’on se fait balader alors qu’a 10m de leur maison se trouvait un endroit fort agréable à vivre. Cette bande de boulets n’a décidemment pas le sens hospitalier !
Pourtant ils sont bien nourris, lasagnes, gâteaux au chocolat, gratins et salades 3 étoiles michelin préparées par Cherryne.

Du coup, notre espace de vie étant réglementaire on décide de rester une semaine de plus.

Michel me dit que son cousin Will va « marquer » ses agneaux à partir de lundi et qu’il a besoin d’un gars. Je suis ce gars.

Pendant la semaine suivante, je vais donc me lever pour aller porter des agneaux, les placer sur un tourniquet de torture, les regarder se faire couper la queue, percer les oreilles et enfin voir un autre gars enserrer leurs testicules avec un élastique pour les castrer sans leur couper.

A coup de 300 agneaux par jour, j’en ai perdu l’excédent de ventre que je trainais.
J’ai bossé avec Will jusqu’au lundi suivant, le week-end, on visite les paddocks (champs) en quad.

Incident matelas numéro 2 :

Voilà deux semaines que notre voiture est garée et que quelques affaires sont restées dedans en attendant que nous partions.
Il y avait du liquide vaisselle et du pousse mousse. Horreur, les deux empaffées de bouteilles ont décidé de se battre un soir et le champ de bataille n’est pas beau à voir. Deux superbes taches encore gluantes qu’il va falloir laver a grandes eaux, la mousse ne cesse de couler, le matelas est intégralement mouillé. Une semaine de séchage en plein soleil et nous devrions être sauvés. Erreur.

Cette semaine on aura gagné $950 à deux, du coup on se dit qu’on va finir la semaine. Je bosserai maintenant avec la sœur de Michael, on déplace des troupeaux de vaches et de moutons en moto, je la regarde ramasser des échantillons de crottes de moutons pour les envoyer au labo afin de trouver le meilleur vermifuge…

Enfin c’est dimanche, jour programmé de notre départ. Les Taylors vaquent a des occupations diverses et ne semblent pas l’avoir vraiment réalisé jusqu’au moment où on leur demande de signer nos papiers pour le visa.
Michael met une heure pour trouver un stylo, il pense a autre chose, fait cette autre chose, revient vers les papiers, on mange un dernier bout de gâteau fait par Cherryne, il s’écarte à nouveau des papiers et il les signe enfin, nous offre deux chandails en laine mérinos (celle qu’il produit) tout à fait séants, on finit de charger la voiture et on leur dit au revoir. Ils nous disent à bientôt.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 22, 2010 from Kentucky, Australia
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The Incident I

Grafton, Australia


On atteint les faubourgs de la ville vers l’heure du déjeuner, on s’arrête donc dans un fast food et lorsque je reprends ma manœuvre après être entrée dans cette place comme s’il s’agissait de mon propre parking, la voiture démarre et cale.
Nouvelle tentative sans succès.

On la pousse pour la garer, on mange et on sollicite les services d’un garage de l’autre côté de la rue (Quelle chance, on n’est pas assuré pour un remorquage).
Trois heures plus tard ils nous on pris $300 dollars pour changer les bougies et le distributeur. Trop tard pour reprendre la route, on va trouver un motel en ville. On n’est pas pressé d’aller à la ferme de toute façon.


On trouve un motel pas cher, au-dessus d’un bar, ce sont les moins chers. C’est ce genre d’immeuble sur 2 étages, style victorien avec un balcon qui fait le tour de la façade et qui dessert les portes-fenêtres d’où l’on peut sortir des chambres afin de prendre l’air.

Chambres équipées d’un frigo, d’un lit, d’un lavabo et de moquette tannée par les ans aux motifs toujours plus hideux les uns que les autres. Toilettes sur le palier. Toujours mieux que l’arrière de la voiture finalement. Ils nous arrivent cependant de vivre comme il n’est pas permis de le faire, on branche notre sandwichmaker au mur, on le pose sur le frigo qui contient de quoi manger pour le repas du soir et du petit déjeuner pour éviter une énième visite aux très onéreux restaurants.
Le balcon donne sur la rivière qui traverse la ville, c’est mignon quand le soleil se couche.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 21, 2010 from Grafton, Australia
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Ballina, not the place to be

Ballina, Australia


On se donne donc 4 jours pour atteindre Armidale et on en profite pour s’arrêter a Ballina en redescendant par la Pacific Highway, on va essayer de profiter de la plage mais la route de la journée ne nous le permet pas tellement. On restera 3 nuits. Apres coup on s’est dit qu’on aurait mieux fait de rester à Byron Bay ou sur la Gold Coast mais les débuts de voyages c’est aussi pleins de mauvaises décisions pour une bonne :

Voilà le vrai visage de la réalisation que ce n’était effectivement pas la bonne décision.

La première nuit, dans notre voiture: On a trouvé un caravan park à la tombée de la nuit, proche de l’embouchure d’une énorme rivière. Le soir ce sera notre promenade digestive, une immense digue, a droite, des chalutiers qui s’en vont vers le large et à gauche, un surfer isolé qui s’éclate en combi intégrale dans une houle immense mais chaotique, alors que le soleil se couche.


Voila le vrai visage du touriste sur sa digue.

Le lendemain et surlendemain, un motel a l’entrée de la ville, internet illimité et machine à laver gratuite, on load des séries télé et du linge propre avant de reprendre la route vers Armidale.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 19, 2010 from Ballina, Australia
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Every day is a Holiday

Coolangatta, Australia


On a repris la route pour 20 min vers le sud. On passe visiter plusieurs « caravan parks » mais aucun ne nous plait jusqu’à Coolangatta.
Le Kirra Beach Caravan Park va nous héberger pendant les 3 prochaines nuits. Un endroit très joli avec ses palmiers et Ibis qui mange les restes laissés par les quelques touristes et voyageurs de passage qui peuplent le parc en cette saison.

On dort toujours dans notre voiture sous un bosquet d’arbre, derrière la piscine et à une rue de la plage.
Les chauves-souris s’attaquent aux pies et les gros lézards, peut être même des iguanes, font ce qu’ils sont supposés faire, lézarder sur des rochers. On en fait autant sur la plage.
On fait les américains parce que la meilleure plage selon moi est située à deux péninsules de là, donc on prend la bagnole pour faire le kilomètre et demi qui nous en sépare. Cette plage commence quand une colline faite de vieille roche volcanique noire polie et couverte de palmiers s’enfonce dans la mer. Ces rochers deviennent du sable en s’éparpillant sur quelques mètres une fois dans l’eau pour donner naissance à de merveilleuses vagues, transparentes et propres, dans une eau d’un bleu que je n’avais jamais vu. Toujours pas de planche de surf sur le toit de la voiture, je me contente de les louer pour l’instant.
4 jours seulement de ce régime sec et on va reprendre la route pour accomplir nos travaux forcés, les 88 jours de labeur manuel nécessaires à notre bienvenue au bord de ces plages reposantes pour plus longtemps.
Ça sent la fin des vacances qui venaient juste de commencer pour nous.



permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 17, 2010 from Coolangatta, Australia
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The Gold Coast

Surfers Paradise, Australia


Le lendemain, on prend la route, penauds, alors que le soleil tente enfin une percée.
Sur la route on appelle la famille Taylor, un tuyau percé donné par mon cousin, ils ont une ferme et du boulot pour nous, c’est près d’Armidale et on convient de débarquer chez eux dans une semaine, ce qui nous laisse le temps de visiter la côte.
La route de Byron Bay à la Gold Coast n’est pas longue. Une vraie autoroute cette fois ci, comme on en voit en Europe. Le matelas est trempé et on trouve difficile de garder le sourire avec la nuit merdique qu’on vient de passer.
On bifurque après une demi-heure de route sur la Gold Coast Highway, celle qui longe véritablement la côte peu avant d’arriver dans la région de Brisbane. Il fait nettement plus chaud alors que nous ne sommes que 100 km au nord de Byron Bay, c’est étrange et agréable.

On arrive à la frontière du New South Wales et du Queensland, à Tweed Heads, on dirait qu’il y existe tout ce qui répondra à nos attentes matérialistes, c’est bon signe. La route nous emmène ensuite à Coolangatta, elle serpente le long de la mer et on voit la ligne d’horizon de Surfers Paradise en regardant au nord quand elle tourne autour d’un promontoire. On s’arrête au parking du surf club qui se trouve à la sortie de ce virage et on profite d’un ciel bleu magnifique et du soleil qui brule (comme on ne l’a encore jamais senti depuis notre arrivée).
Alors que des autochtones promènent leurs chiens, se tapent un Pizza Hut ou font leur jogging, on dégage nos affaires du dessus du matelas pour les mettre en dessous afin qu’il sèche avant la nuit. Toutes fenêtres ouvertes, un matelas à motifs hideux, aveuglant quiconque essayerait de le regarder, mis à la vue de tout le beau monde, on traverse les embouteillages de la Gold Coast.
Un arrêt à Main Beach, 10 minutes au nord du centre de Surfers Paradise qu’on peut rejoindre à pied le soir. Notre matelas en mousse a l’avantage de sécher vite, on dort à nouveau en bord de plage, dans un caravan park, pour bénéficier des toilettes et des prises de courant, sans parler d’internet pour faire des recherches et trouver le meilleur coin. Autour de nous on voit les hauts immeubles de la ville. On se sent un peu bizarre au milieu de ces grandes tours d’hôtels hors de prix et pas si belles que ça, dans un parc ou se mélangent caravanes, vans et tentes. Drole de contraste.
Le soir en allant se promener on trouve une ville balnéaire plus touristique que le parvis de Notre Dame une soirée de mai et on rentre dormir en se disant qu'il faut trouver mieux. Les australiens sont apparemment fanatiques de ce genre de vacances, voir même mode de vie (certaines caravanes semblent enterrées).


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 16, 2010 from Surfers Paradise, Australia
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Pendant qu'on visite la region de Coffs

Woolgoolga, Australia


C'est a quelques encablures de Coffs Harbour, vers le nord.
Ici les plages n'existent pas, de grandes falaises donnent vue sur l'Ocean et les iles lointaines.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 14, 2010 from Woolgoolga, Australia
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Crochet vers Yamba

Yamba, Australia


Reprenons la route, sur la Pacific Highway, une très longue route en pleine forêt d’eucalyptus, en direction du nord pour notre nouvelle étape : Byron Bay. L’endroit le plus à l’Est de l’Australie.
On nous a indiqué une ville à visiter sur la côte, Yamba, une station balnéaire très prisée des australiens pendant l’été. On fait un détour pour trouver une toute petite ville sans aucune activité. Les gens nous regardent comme si on venait de débarquer d’un cabriolet en Antarctique. Notre repas aurait dû être un burger au poulet, il arrivera sous la forme d’un wrap sans gout. On ira tout de même au sommet de la colline qui sépare la ville de l’océan, on examine le phare de sa base vers le haut et en jetant un œil vers la mer on voit une côte escarpée avec plusieurs criques de sables, un chemin tortueux et pentu nous emmène à la première d’entre elles.

Le soleil tape mais il fait toujours frais, a notre Grand regret, le moment n’est pas encore venu de tremper les orteils dans l’eau.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 14, 2010 from Yamba, Australia
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The Wreck and Point Byron

Byron Bay, Australia


On repart en sens inverse pour retrouver l’autoroute et continuer notre chemin jusqu’à Byron Bay ; cette ville est la « Mecque des surfers » (formule ridicule utilisée par tous les guides touristiques sur le marché). C’est en effet une petite ville grouillante de monde de toutes origines et âges, et qui a la chance de se situer dans la crique nord d’une petite péninsule ce qui laisse supposer que la houle peut venir frapper la cote dans plusieurs directions.

A quelques mètres dans l’eau sur la plage centrale, on voit les extrémités vermoulues de piliers de bois ayant autrefois appartenues à un bateau venu spécialement faire naufrage sur cette plage pour le bonheur des yeux du surfer moderne.

Il faisait un temps magnifique à Yamba dans l’après-midi mais il s’est remis à pleuvoir à notre arrivée à Byron Bay et la mer était chaotique. Alors après avoir écumé les surf shops du coin et n’ayant trouvé que des planches neuves hors de prix, on ira préparer notre lit dans le caravan park de la plage centrale.

La nuit se passe sans encombre, on a même un accès à internet en wifi, on l’utilise assis sous des kiosques entre le bruit de la ville et celui de l’océan.
Le lendemain, c’est décidé, j’irai me baigner coûte que coûte.

Il pleut toujours, le ciel est aussi gris que la mer, l’eau est assez froide, mais peu importe, ca fait 1 mois aujourd'hui que nous sommes en Australie et voilà un anniversaire que l’on se doit d’arroser. Ça n’a pas duré longtemps, les vagues ne sont même pas assez belles pour s’y amuser au bord, le courant est monstrueux et la pluie parait plus froide encore que l’eau dans laquelle je me baignai 10 minutes avant de courir prendre une douche chaude et de retourner zoner dans Byron bay.

Il y a des aborigènes bourrés sur des bancs publics et des européens qui se baladent entre des surfs shops, des boutiques de bijoux qu’on dirait fait de noix de coco, d’une boulangerie française appelée « l’ultime » et autres restaurant italiens.
Les Australiens ?! On les voit dans les pubs, parler fort, tenir des boutiques de souvenirs mais surtout on les voit s’habiller mal. Mais ils sont gentils, souvent aimable a la manière qu’on les anglo-saxons d’être aimable, ils te demandent vraiment « comment ça va ? » a la caisse du supermarché.
Pour être sûr de savoir qui est australien de qui ne l’est pas a Byron Bay et en Australie en général, et ce n’est pas simple parce qu’ils ne sont pas beaucoup alors que les étrangers eux sont en masse, voici quelques tips:
- C’est un australien quand il se retourne dans la rue pour te regarder, pas de manière si discrète qu’elle en est flatteuse mais d’un bon vieux retournement de cou à 180° comme seuls les oiseaux en sont normalement capables. Si on sait ça c’est qu’on se retourne sur eux aussi pour admirer l’absence de style. C’est un inconvénient d’un côté, mais de l’autre c’est aussi une bénédiction dans le sens ou les touristes allemands sont comme chez eux et mes birkenstocks aussi.
- C’est un australien quand dans la rue, sur la plage, au restaurant, ou quand tu essayes de pisser dans un urinoir on te dit « Salut mon pote, ca roule ».
- C’est un australien quand le niveau de décibels émis par une seule bouche te fait changer de trottoir et que la phrase n’est ponctuée que d’insultes.

On va passer notre troisième et dernière nuit a Byron Bay, on a décidé de partir le lendemain pour trouver le soleil sur la Gold Coast. Il a plu sans discontinuer ce soir-là mais on a tout de même pu laisser une fenêtre ouverte toute la soirée. Cherryne est déjà assoupie et je vais me laver les dents au bloc chiotte. Tout d’un coup, la pluie se met à forcir de telle manière que je ne pouvais même plus entendre le son de ma brosse à dents à l’intérieur de ma bouche tant elle frappait fort sur la tôle du toit. Pourtant dans la voiture, Cherryne toujours assoupie n’entend pas cette pluie et alors que j’ai pris mes 3 minutes règlementaires en me disant qu’elle aura fermé la fenêtre, je reviens à la voiture sous une pluie battante, je suis trempé des pieds à la tête alors que je n’ai parcouru que 40m et la moitié de notre matelas est gorgé d’eau.
On s’abrite sous le coffre ouvert pour retourner le matelas, tant bien que mal, et on se couche sur notre éponge. Les vitres sont trempées de buée, le matelas et mes fringues sont dans un état lamentable. Une de nos pires nuits.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 14, 2010 from Byron Bay, Australia
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Petit dej chez Louie's

Taree, Australia


Petit déjeuner a Kempsey.

Puis on visite Taree. Circulez, y'a rien à voir. Pas âme qui vive au centre-ville, tout est fermé. Taree la ville morte.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 10, 2010 from Taree, Australia
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Deuxième étape le long de la côte

Coffs Harbour, Australia


On a eu de la chance la nuit dernière, il avait cessé de pleuvoir à notre arrivée au camp.
Mais en montant par la route vers le nord, il s’est remis à pleuvoir et nous avons atteint Coffs Harbour sous des trombes d’eaux telles que nous avons dû nous garer après avoir tenté vainement de trouver un endroit où dormir. On préfèrera un endroit sec, avec une douche et un vrai lit; une nuit dans la voiture, passe, mais le lendemain sans douche ni repas chaud avant de reprendre la route n’est pas réellement une expérience enrichissante.
Une fois garé, on entre-ouvre une fenêtre pour faire circuler un peu d’air et malheur, mon gilet blanc se couvre de taches marrons, la pluie est tellement forte qu’elle inonde l’intérieur des joints de la fenêtre et coule abondamment sur la moitié de mon corps. Ca sent le café, il y’en a des deux côtés, on se demande toujours comment du café ou n’importe quel autre liquide d’ailleurs a bien pu arriver là sans tomber du ciel avec force.
L’averse s’estompe enfin, on voit même un peu de ciel bleu. En route pour trouver un lieu où dormir.
De tous les hôtels/motels et le backpacker des environs, le Formule 1 est le meilleur deal. Télévision, prises de courants, douche chaude et propre, piscine, qu’on n’utilisera même pas.

On passera 3 nuits dans cet hôtel et une dernière chez une amie de Cherryne. Une australienne rencontrée à Londres avec laquelle elle a bossé, au menu : dîner avec la petite famille, dégustation de vins, notre première vraie pratique de l’anglais avec des autochtones dans ce pays et enfin et surtout un vrai lit dans une vraie chambre juste pour nous. Pure baraque.

On a profité de la région de Coffs, de très belles plages, désertes en cette saison, un jardin botanique et sa forêt tropicale.

Premiers Kangaroos!
On n’a toujours pas vu de koalas pour l’instant mais on voit des kangourous par dizaines ici!


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 10, 2010 from Coffs Harbour, Australia
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