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Three crocs in the billabong
Darwin
,
Australia
En cette fin de Wet Season, beaucoup des accès du parc national de Kakadu sont fermés ou accessibles uniquement en 4x4. Autant dire qu'on ne compte pas s'y aventurer avec notre pot de yaourt (non flottant) parce qu'on a signé une belle décharge comme quoi on était tout simplement pas assuré si on sortait des routes goudronnées. On est donc obligé de trouver d'autres moyens de locomotion plus adaptés aux circonstances pour profiter des merveilles du lieu.
Ce matin, ce sera le bateau. Un gros véhicule amphibie nous emmène sur des chemins inondés jusqu'à l'embarcadère et on part remonter la East Alligator River.
On nous a bien prévenus : ils sont absolument partout, des touristes se font bouffer tous les ans, mais on n'est jamais sûr de les apercevoir. En cette période, la plupart des rives où les redoutables « salty crocodiles » aiment se reposer sont inondées et ils passent l'essentiel de leur temps dans l'eau à la recherche de nourriture (contrairement à la dry season où ils n'ont qu'à attendre auprès des points d'eau que les proies viennent à eux). Bref, c'est pas gagné d'avance et on passe notre première heure de croisière à admirer le paysage, à observer les « white belly eagles »,les buses sifflantes
(« wisthling kites » que les aborigènes appellent plus poétiquement fire hawks parce qu'elles foncent vers les feux pour attraper les insectes), et les jabirus (oiseaux emblématiques et endémiques de kakadu qui ressemblent à d'élégante cigognes au coup bleu électrique) tout en regardant nos montres et en se disant que c'est déjà pas mal tout ça...
Et puis j'aperçois une masse verdâtre dissimulée dans les branchages de la rive. Je hurle « Croc on left hand side » et le bateau vire lentement pour s'approcher du monstre indolent.
Ou plutôt « à l'air indolent » parce qu'on fait un bond en arrière quand il claque des mâchoires avant de se précipiter dans l'eau avec une célérité effrayante. La bête fait quand même un peu plus de trois mètres de long. On suit son sillage de bulles et on l'observe refaire surface. Ses yeux jaunes émergeant des eaux sombres et l'ombre de sa queue reptilienne sinuant derrière lui.
C'est le premier de la série, mais deux autres suivent, dans l'eau comme sur les berges. Et à se dire qu'il y en a six mille dans le parc, qui peuvent jaillir de n'importe quelle mare, on a un peu froid dans le dos, on comprend soudain un peu mieux les panneaux préventifs.
http://picasaweb.google.com/microsam/EastAlligatorRiver#
written by
Anne & Sam
on March 27, 2010
from
Darwin
,
Australia
from the travel blog:
Australia, another step in Darwin's shoes
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Anne & Sam
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