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Whitsunday Islands and the Great Reef Barrier
Whitsunday Island
,
Austria
L'Etat du Queensland s'est payé, à très peu de frais, un coup de pub fantastique en passant sa petite annonce pour « le meilleur job du monde » : un an payé à jouer les Robinson Crusoé sur une ile paradisiaque des Whitsunday justement. Même si tous les Australiens connaissent ces petits joyaux de sable blanc, je dois bien reconnaître pour ma part que je n'en avais jamais entendu parler avant ce fameux buzz. Mais la perspective de finir nos vacances dans ce havre tranquille n'a bien sûr pas échapper à Anne. C'est devenu une tradition désormais de terminer nos périples par trois jours de plage dans un petit hôtel de charme.
Ce sera le Pepper's Palm Bay, une dizaine de bungalows style thaï, accessibles uniquement en bateau ou en hélicoptère, et nichés sur Long Island,
entre deux plages donnant pour l'une sur le coucher et pour l'autre sur le lever du soleil. Notre bungalow a quasiment les pieds dans l'eau. La piscine est top, le jacuzzi chauffé aussi. Et la cuisine est à la hauteur du cadre (petit-dèj gargantuesque et dîner raffiné à souhait), heureusement parce qu'à part des noix de coco, il n'y a rien à se mettre sous la dent à moins d'une heure et demi de bateau. Cette fois donc, il ne manque rien. A part quelques feuilles aux palmiers... Le cyclone est passé, il y a à peine dix jours et on a de la chance parce que l'hôtel est resté fermé une semaine pour tout nettoyer.
Le service est d'ailleurs aussi attentionné qu'élégant. Notre skipper fait un accroc malheureux à notre valise en la débarquant, ce qui nous vaudra une réparation plus une valise neuve plus une bouteille de vin offerte par la maison qui ne veut définitivement pas que nous gardions le moindre mauvais souvenir de notre séjour.
Ce qui soyons honnête ne risquait pas d'arriver car, au prix d'une petite entorse à nos traditions, nous ne résistons pas à une excursion sur la grande barrière de corail. De quoi éclipser tous les mauvais souvenirs qui soient. Elle est à une petite centaine de km des Whitsunday et en général, on la rejoint en deux ou trois heures de bateau. Mais nager au milieu des coraux et des poissons multicolores ne constitue que la moitié du spectacle. Ce n'est que depuis les airs qu'on peut prendre conscience du fait qu'on n'est pas juste sur un massif coralien comme les autres. Donc on craque !
Notre hydravion atterrit dans la baie devant l'hôtel et vient nous chercher sur la plage. On embarque avec deux petites japonaises, aussi gentilles que discrètes, pour un survol de l'archipel des Whitsunday d'abord, et en particulier de la mythique White Haven Beach. On traverse un mur de nuages et de pluie en croisant les doigts pour retrouver le soleil derrière.
Puis la nuée se disperse tandis que l'interminable ligne blanche et verte se détache à l'horizon sur les eaux turquoises du Pacifique. On y est. Les massifs de coraux dessinent sous nos pieds des arabesques aussi gracieuses qu'improbables. Privilège parmi les privilèges : on survole le fameux cœur de la grande barrière et j'ai droit à ma propre photo de la carte postale qui a fait le tour du monde.
L'hydravion se pose dans un lagon où nous attend un petit bateau à fond vitré.
On enfile le masque, le tuba, les palmes et la combinaison anti-méduse. La mortelle box jelly-fish n'est a priori pas présente dans ces eaux, mais la non moins détestable Irukandji si ! Elle n'est létale que pour les cœurs fragiles, mais reste horriblement douloureuse en plus d'être indétectable : elle est grosse comme le pouce et transparente comme le cristal. Même l'écossais qui a gagné le meilleur job du monde s'est fait piquer. Donc on ne prend pas de risque et on s'équipe comme il se doit.
La partie sous-marine du spectacle est tout simplement indescriptible (j'ai investi dans un appareil water-proof jetable dont j'espère qu'il donnera au développement quelques photos récupérables). Des arbres de coraux bleu-roi se dressent sur les hauts fonds à plus de deux mètres. Des poissons de toutes les couleurs se cachent entre leurs branches. Des conques gargantuesques (60 cm de large) arborent des zébrures vertes fluorescentes entre leurs coquilles. On a la chance assez exceptionnelle de bénéficier d'une marée très haute, nous permettant de nager dans 80cm d'eau au dessus du massif. Ce qui est normalement interdit par risque d'endommager les coraux d'un coup de palme malencontreux (certaines formations sont millénaires). J'ai snorklé dans la mer Rouge, à la Réunion et à l'ile Maurice, mais jamais je n'ai vu quoi que ce soit de comparable à ces abracadabrantes constructions sous-marines. Et j'ai tout le mal du monde à m'arracher à l'exploration de ce dédale multicolore où s'égaillent des centaines de poissons de toutes tailles, de toutes formes et de toutes teintes.
Après une grosse heure de nage, on prend un petit verre de champagne sur le bateau, au dessus de cette merveille naturelle, puis notre hydravion redécolle pour nous ramener sur notre plage tranquille. Et le spectacle est aussi fascinant au retour qu'à l'aller...
http://picasaweb.google.com/microsam/WhitsundayIslands#
http://picasaweb.google.com/microsam/GreatReefBarrier#
written by
Anne & Sam
on April 4, 2010
from
Whitsunday Island
,
Austria
from the travel blog:
Australia, another step in Darwin's shoes
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Anne & Sam
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