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Oz trip year one of two

a travel blog by Pef & Cherryne Oz trip


Hey,

Voici ma premiere tentative de creation de blog, sur un clavier Qwerty, sans accent, mais avec 9 mois de retard.
Il aurait ete bien plus simple que le monde entier soit membre du groupe "Je passe mes journees de 10:00 a 23:00 sur facebook, parce que Carrefour a vole mon ame et ma vie, que je deteste mon travail et que mcdonald's propose le wifi gratuit sans meme que j’achete un demi smoothie mangue-pomme”, ca m'aurait permis de mettre toutes les photos au meme endroit.
Tel n’etant pas le cas, je vais consacrer un minute du temps que j’aimerais avoir pour partager avec vous mon itineraire, pour vous donner l’envie de venir un jour en Australie, ou au contraire de rester le cul visse au siege froid raide et graisseux d’un fast food, a regarder l’ecran tout aussi ruisselant qui diffuse inlassablement le G string troue de Lady Gaga, en alternance et toutes les 20 minutes avec l’ebouriffante velocite du G6 de Far East Movement.

Le but de ce voyage, comme de tous les voyages d'ailleurs etait d'une part de decouvrir ce grand pays, les gens qui le peuplent et les kangourous qui meurent le long des routes, et d'autre part de s'installer en bord de plage pour profiter d'une annee de vie balneaire. En poche nous avons donc un visa vacances/travail d'un an.
Il est possible de renouveler ce visa en bossant 3 mois d'affiles dans des fermes/mines/industrie de la peche/construction... Si ce n'est pas 3 mois d'affiles, c'est 88 jours au total.
Nous pensions faire ces 3 mois des notre arrivee pour le cas echeant avoir l'occasion de rester un an de plus au bord de l'eau.

Le voyage c'est l'inconnu, les decouvertes et les desillusions qui vont avec. On a mis 6 mois et tout notre argent pour effectuer ces 88 jours. Du coup, la deuxieme annee semble maintenant obligatoire.

Le debut de ce blog est donc le reflet de cette experience: A la rencontre des cul-terreux australiens, des exploitations gigantesques et des personnages rustres. Nous ne demandions que liberte et joie de vivre. A posteriori on en rit, mais vu de l'interieur ca n'a pas toujours ete beau.

L'Australie est un vaste pays, deux ans ne seront pas suffisants pour en faire le tour, mais rien que sur la cote Est, on trouve des endroits si beaux qu'ils nous font oublier ce qu'on a traverse pour les atteindre:
Ca valait le coup!

Ma minute est ecoulee, fermez la porte de la ford falcon, passager gauche, accrochez vos ceintures et en route pour un trip definitivement pas comme les autres :

XoxO
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Mary Poppins!

Maryborough, Australia


Cette route longue et faiblement fréquentée pour retourner à la civilisation, on en fait 20km et Cherryne me dit avoir oublié son cuir dans la chambre de l’auberge, demi-tour, le réservoir est presque vide, on est à peu près à 100kms de la prochaine pompe à essence.
Aucun problème, la réserve nous amène à Maryborough, ville de naissance de Mary Poppins.

On va toucher sa statue, on ne verra cependant aucun humain, à part ce client assis sur une terrasse de café qui regarde deux mecs repeindre la façade d’en face. On mange dans ce même café et on repart.

Les $50 d’essence qu’on met dans la voiture sont sucés à moitié par le fond du réservoir. Je pense qu’on n’était pas loin du drame vécu : Une panne d’essence en plein bush.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 21, 2010 from Maryborough, Australia
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3 semaines de ceuillette

Bundaberg, Australia


Quelques heures plus tard, toujours vers le Nord, on atteint Bundaberg. Le but de cette mission.

Le lendemain de notre arrivée on visite les plages alentours, c'est joli mais la baignade n'est pas recommandée.


La ville a une réputation, on l’apprendra un peu avant mais surtout pendant.
L’agriculture, le tourisme et la distillerie de rhum sont les 3 sources principales de revenus. On y trouve beaucoup de français, des allemands, des hollandais, des coréens, des anglais, des italiens et j’en passe. Venus ici pour renouveler leurs visas ou pour gagner suffisamment d’argent pour profiter de vacances par la suite, les jeunes étrangers y sont ici en masse.

5 auberges se partagent ce joli marché.
Elles pratiquent des prix quasiment identiques, pour un dortoir de 8 personnes ou pour une chambre double, d'ailleurs certaines auberges n’offrent même pas de chambres doubles.
On visite toutes les auberges. Toutes nous disent qu’en ce moment le travail est un peu rare, il pleut tellement que les agriculteurs travaillent moins. On élimine les dortoirs évidemment, on écarte les auberges les plus chères puisqu’on n’est pas sur de trouver du travail et le prix n’est aucunement basé sur la propreté de l’endroit.

Il reste un hôtel, en plein centre-ville, au-dessus d’un bar qui fait le coin d’une rue, le style classique avec balcon qui fait le tour de la façade, une chambre double est libre le lendemain, il offre aussi du travail. On se résigne à prendre alors une nuit en dortoir, on avait pourtant juré de ne plus le refaire après Sydney.
On nous dit qu’un couple y est déjà installé, leur chambre est un véritable dépotoir de fringues sales et humides, ça pue et nous restons plantés la comme deux aliens en imaginant ce que nous allons faire de notre soirée pendant qu’on essaye de ne pas marcher sur un objet qui pourrait contaminer nos chaussures, ou un CD, ou des pièces de monnaies, ou des bouteilles de jus d’orange vides, il n’est même pas pensable de toucher au short blanc (noir de boue) qui trône sur une des chaises ou au T-shirt sans manches qui occupe l’autre chaise pour s’assoir ; il y a bien une grande salle avec écran géant qui diffuse des scènes d’inondations et une immense cuisine de l’autre côté du couloir ou s’affairent lesdits backpackers déjà (ou seulement) revenus de quelconque activité champêtre, mais l’idée de se fondre dans cette masse dès maintenant ne nous enchante pas.
Alors on sort, on va manger, on fait des allers retours a notre voiture ou se trouvent toutes nos affaires, on prend de plein fouet le calme d’un dimanche soir pluvieux mais chaud dans les rues désertes de Bundaberg, ville au charme colonial.
On revient dans notre chambre et on rencontre l'allemande et le néo-zélandais qui l'occupent, ils travaillent dans les melons et ne sont pas passés par les services de l’hôtel pour trouver du travail. Leur chambre est dégueulasse, mais ils nous disent qu’ils partent dans 10 jours et que leur place dans les champs est à prendre.
Finalement ils se sont révélés être complètement fous mais sympathiques tout de même. D’un autre côté, je crois que ça fait tellement de temps qu’on n’a pas parlé plus de 10 min a quelqu’un, qu’un lézard aurait été tout aussi sympathique à ce moment de l’histoire.



Le soir même, le manager de l’hôtel nous a proposé de nous lever le lendemain matin à 4h00 pour aller ramasser des tomates. Au moins, on est rassuré, il y a effectivement du travail dans cette auberge ou le « work manager » est en week-end end et la nuit coute 25 dollars par tête. Tarif dégressif a la semaine : $155.
$310 par semaine pour une chambre à deux, avec chiottes et douche sur le palier et cuisine à 500m au fond du couloir !!! Fun. C’est vraiment ici qu’on va finir 3 mois de champestrerie ??
Le lendemain on fait nos petites courses après avoir pris la décision de rester une semaine au tarif indiqué, sans savoir combien d’argent nous allons gagner mais sachant qu’on a atteint la limite largement inferieure des fonds disponibles à laquelle on s’était promis de travailler. $1500 par tête, environ 3 semaines avec le genre de vie qu’on mène. Même en faisant très attention, on dépense encore beaucoup trop d’argent, il est temps que cela cesse. On va s’acheter une plaque électrique et on va manger des plats préparés par nos soins, dorénavant, on pourra stocker dans un frigo des denrées périssables, plaisir perdu depuis trop longtemps. On a une chambre double et un balcon!

Le lendemain, on a même du travail, de midi à 16h00, on va planter des racines de patates douces. On fera ca deux jours de suite. On y rencontrera deux marrants petits français avec qui on passera un bout de temps au cours de notre séjour de 3 semaines bien tassées à Bundaberg. Ils séjournaient dans le même hôtel.

Le quatrième jour toutes les patates ont été plantées, il nous reste la cueillette des tomates. Ça semble facile, ça ne l’est pas. Les fermes payent au seau et pas à l’heure, alors à 4h30 le matin, les 20 philippins pour 2 australiens avec qui tu travailles n’attendent même pas le coup de sifflet de départ et quand tu commences un rang de tomates long comme trois fois un stade de foot et certainement pas dans la largeur, ton ami philippin a déjà gagné 6 dollars en ayant ramassé 3 seaux, toi tu en feras 20 dans une journée entière. Les pesticides laissent une marque indélébile sur tes fringues, tes baskets sont annihilées, tes mains sont noires (ou vertes) de ces mêmes pesticides, le dessous de tes ongles le restera jusqu’à ce que tu les coupes, ça a traversé les gants de jardinage que tu venais juste d’acheter, il est 11h00 du matin, tu as fait trois pauses pour boire, manger du pain et du Nutella et parler avec d’autres nouveaux. Pour ça tu dois marcher le long de ces plants de tomates, dans ta rangée. Tu reviens et à ta droite tu vois se profiler la tête d’un pro qui avance et qui va vite te rejoindre alors que tu n’as fait qu’un quart de ta rangée mais que tu en as déjà fait trois fois la distance parce que tu avais soif. Ce pro aura gagné 150 dollars aujourd’hui, rempli 80 seaux. Toi tu ris en ouvrant l’enveloppe de ta paye la semaine suivante, deux billets et quelques piécettes. Tu as déjà dépensé trois fois ce que tu viens de gagner. Heureusement, les deux jours de patates douces ont payé le loyer de la semaine.


Le lendemain, l’heure est venu au néo-zélandais de m’introduire a la cueillette des melons, un de ses collègues a démissionné, je vais faire l’intérim, le patron ne le savait pas évidemment, mais si le boulot est fait et que j’ai un numéro d’imposition, ça n’a pas l’air de l’importuner. A vrai dire, la pluie a ruiné ses plantations alors il a d’autres chats à fouetter.
Après deux jours de travail il ne me rappelle pas. On demande donc à l’auberge de nous mettre sur la liste pour n’importe quoi sauf des tomates. On me propose un travail mystère, il leur faut 3 gars, moi et nos nouveaux amis français, par contre si Cherryne veut travailler elle devra faire dans les tomates. Le bus qui devait venir nous chercher n’arrivera jamais, le travail n’existait pas, Cherryne est allée cueillir des tomates. Du coup à 7h00 du matin avec Loïc et Vincent, on passera un peu de temps à faire le tour des fermes pour trouver du travail. Par hasard je tombe sur son hangar d’emballage et bizarrement il me rappelle le lendemain pour qu’on commence avec Cherryne. Les deux autres ne trouveront rien et ils partiront dans la semaine.

Nous on travaillera 10 jours à emballer des melons et à les mettre sur des palettes direction l’Australie. On ne travaille que quelques heures par jours, parfois on ne travaille même pas tant il pleut. Au compteur de notre renouvellement de visa : 23 jours. 68 encore à faire ?! Deux mois sans week-ends. On n’en sortira jamais assez tôt pour faire autre chose cette année.


On savait que ce plan melon ne durerait pas alors entre-temps j’avais appelé Henry, celui qui a Walcha nous avait proposé du travail et un cottage qu’on pourrait occuper. Il nous dit de venir pour le 13 décembre, pour « avancer dans le travail un peu avant Noel ». Il aura « même de quoi nous faire travailler après Noel ». Le timing est parfait, les melons ont pourri à cause des pluies trop abondantes et la saison est finie. Direction le sud a nouveau pour aller travailler dans une ferme de bétail, Henry nous a dit qu’il y aurait du travail jusqu’à Noel et qu’on pourrait même rester dans son cottage pendant la période de Noel (si on n’a rien d’autre à faire) et qu’ « il y aura encore du travail dans la ferme de son père un peu plus au nord vers Glenn Innes ».


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on November 21, 2010 from Bundaberg, Australia
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Au milieu de rien

Dallarnil, Australia


On prend la route sans savoir où nous allons nous arrêter pour la nuit. Il est 16h00 quand nous avons fini de charger la voiture à Bundaberg.
A Ban Ban Springs, il y a une aire de repos au milieu de montagnes basses et arrondies, en face d’un General Store/pompe à essence.

A part la route, l’échoppe est la seule trace de vie humaine à 150 kilomètres à la ronde. Il nous reste 800kms avant d’atteindre notre destination. On reste cette nuit-là dans la voiture, il a fait nuit tôt et rouler au crépuscule c’est le risque de voir surgir un kangourou parti en mission suicide, on en voit morts le long de toutes les routes qu’on a empruntée. Le premier qu’on a vu était mort d’ailleurs, c’était à Plomer Point.
Reveil difficile.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 10, 2010 from Dallarnil, Australia
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Un autre étape sur la New england Highway

Stanthorpe, Australia


On continue sur la New England Highway direction le sud. Lorsque nous sommes montes la première fois, on avait bifurque juste avant Stanthorpe dont on sait qu’elle peut aussi nous apporter du travail. Cette fois ci on s’y arrête pour dormir. On n’aura pas le temps de voir grand-chose ici, la ville est composée d’une rue marchande et de quelques quartiers résidentiels. On passe la nuit dans un motel dans cette rue et on repartira assez tôt le lendemain matin.

permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 11, 2010 from Stanthorpe, Australia
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The Cattle Farm

Murrurundi, Australia


La route a été longue, la ville la plus proche de leur ferme est Tamworth, 90kms à l’ouest. On emprunte depuis Toowoomba la New England Highway, elle est en meilleur état que la Pacific Highway qui longe la côte. A 100km/h maximum on ne couvre pas beaucoup de distance en une journée. Après Armidale, on repasse devant la route de Kentucky et on frissonne. J’avais appelé Henry pour qu’il me donne des directions exactes mais il me dit de rejoindre Nundle et de le rappeler, « ma ferme est à 30km ». On conduit donc jusqu’à Nundle et on traverse les restes d’inondations qui ont eu lieu la semaine précédente.

On se trompe, on n’arrive pas à les joindre, on suit une route de terre tortueuse qui monte et descend une montagne, il est bientôt 16h00 et il commence à faire sombre. Des kangourous traversent la piste à chaque instant et la voiture chargée a bloc manque de s’engouffrer dans un ravin pentu à chaque virage. On fait 30 kilometres et on croise un propriétaire terrien dans son 4x4 qui a du se demander comment on était arrivés jusque-là, on s’arrête, on baisse nos vitres et il nous demande ou on va. Le nom que je lui donne ne lui dit rien et il me dit que si on continue sur cette route on va tomber sur un endroit qui ne nous dit rien à nous, alors on rebrousse chemin.
On met 2h aller-retour pour faire 60 kilomètres. On essaye de joindre Henry de retour à Nundle. Ca ne répond pas. A ce moment-là on se dit qu’on ferait peut être mieux de chercher un endroit où dormir ici à Nundle. On n’a pas de réseau, le seul motel est en face de la cabine téléphonique de ce hameau, je vais y jeter un œil mais la réception est fermée. On patiente et on les rappelle. Ca décroche. Il fallait prendre à droite, on était allé tout droit. Bon. 30 kilomètres de piste un peu plus praticable que celle qu’on venait de quitter. On arrive à destination, on traverse une rivière à gué qui creuse les montagnes couvertes d’herbe rase et d’eucalyptus qui nous entourent. Sur notre droite une écurie, à gauche, une maison bancale. On salue Henry qu’on connait déjà un peu. Il nous indique la maison bancale en nous disant que ce sera notre logement. L’intérieur est vieux et n’a jamais été entretenu. Ils ont apparemment vidé les lieux de tout ce qui y trainait en ayant entassé tout ça dans une pièce dont la fenêtre ne ferme pas car la maison qui s’enfonce dans le sol est tordue à cet endroit. Un peu plus haut, lui et sa copine habitent une vieille ferme spacieuse dont l’intérieur est plutôt moderne, chaude et non bancale, 4 chambres, 3 salles de bains.
Quand il avait dit « cottage », on s’attendait à quelque chose de vivable. Ce n’est pas le cas. Nous sommes atterrés. L’eau qui alimente le ‘’cottage’’ était pompée directement de la rivière et arrivait au robinet sans le moindre filtrage. Des bœufs font leur besoin dans cette eau plus haut dans la montagne !
On est crevé alors on essaye de trouver deux lits de même taille pour en faire un double. Impossible. Il fait froid.
Le lendemain, c’est lundi et c’est notre premier jour de travail. Je mets de l’huile dans la machinerie qui sert à peser le bétail, Cherryne repeint la facade d'une cabane, on pelte, on ratisse et on débroussaille. Henry n’a pas l’air de savoir comment nous faire travailler, pourtant il m’avait parlé de clôtures à abattre lorsqu’il nous avait proposé ce travail il y a deux mois déjà.

Le soir, on est tellement fatigués qu’on retournera se coucher dans cette maison bancale sans broncher. Hier soir ils nous avaient fait à manger mais ce soir ce sera una un plat de pâtes dans notre cottage. On n'a pas fait suffisamment de courses pour tenir une semaine, le prochain supermarché est à 85 kms dont 20kms de piste, Une heure et demi de route. Là encore, ils auraient pu être plus clairs.
Le lendemain, on verra quelques clôtures.
On est le 14 décembre, ce job n’est de toute façon supposé nous amener que jusqu’à Noel et après ça, on se le jure, on ne retournera plus jamais dans une ferme isolée. On fera de la cueillette ou de l’empaquetage, c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour allier job payé et renouvellement de visa. Donc pour dix jours, on va être plus chiant qu’eux et en mode australien :
-Henry dis-moi, tu ne trouves pas que ce serait plus judicieux si tu nous payais $13/heure au lieu de $18 mais en contrepartie on mangerait avec vous.
De son côté Cherryne demande à la copine d’Henry s’il n’est pas possible qu’on dorme dans l’une de leurs chambres libres (salle de bain privative). Ca les gêne un peu, Henry me dit qu’a priori c’est faisable mais qu’il doit vérifier les taux horaires avec son père qui lui a acheté la ferme, et puis ils acceptent qu’on investisse une chambre.
Les taux horaires je les connaissais c’est Michael a Armidale qui m’avait fait un tableau détaillé pour me prouver que ma paye ne pouvait pas excéder $80 la première semaine.
Apparemment on en connait plus qu’Henry sur le management et on est bien content que nos hôtes soit aussi mal à l’aise que nous pour une fois. Filous !
Bon du coup l’ambiance est un peu bizarre, tout le monde se couche tôt ou du moins se retire dans sa chambre, chacune aussi grande que le salon. Ils ne sont pas méchants mais ils sont plus jeunes que nous et on le ressent un peu.
Un jour dans la semaine ils nous invitent à jouer au tennis. On est absolument pas équipés mais on accepte. Leur seule activité sociale dans ce trou paumé, à part le pub. On rencontre de vieux australiens sympathiques mais qui nous font ressentir qu’on est après tout que de simples backpackers. Alors je leur colle une raclée au service.

Le mercredi ils nous invitent à boire des coups à Scone avec quelques-uns de leurs amis, autre petite ville à 80kms de là. On refuse gentiment. Ils dorment au motel de la ville et on les revoit seulement le lendemain matin, 1h après le petit déjeuner.

La journée on travaille avec Henry, ou seuls, quand il réussit à exprimer des ordres clairs, on part en quad dans les paddocks avec Cherryne pour retirer des clôtures avalées par la végétation. 15 minutes de pseudo piste pour atteindre l’endroit désigné. On y croise du bétail enfermé dans des pâturages sur des milliers d’hectares dans les montagnes.
Le soir plus généralement on regarde la télé avant d’aller se coucher.

Vendredi après-midi, on ne travaillera pas, ils semblent fatigués, Henry nous informe que lundi sera notre dernière journée de travail, il dit qu’il n’a plus rien à nous faire faire. C’est faux, il ne nous veut plus ici parce qu’on habite chez lui et parce qu’il est incapable de nous donner le travail qui existe en masse dans cette énorme propriété. Ils nous invitent cependant à une sorte de fête de Noel le lendemain soir et nous demande si on veut venir à Scones au pub ce soir. Encore une fois on leur dit non merci.

Le samedi on ne les voit pas rentrer le matin alors on part faire des courses à 90kms de là. On ne sait pas où est le garde-manger ici. On achète un poulet et le soir quand ils nous demandent si on veut venir à leur petite boom, on leur dit que c’est gentil mais qu’on est fatigués. En plus il nous reste du poulet et on ne va pas le jeter, mais on ne leur rappelle pas que pour $13/heure c’est en pension complète.

Dimanche on les croise, Henry nous demande ce qu’on veut manger ce soir. Il nous dit qu’on pourrait aller chasser un lapin. OK.


On s’agrippe à l’arrière du 4x4 et on le regarde tuer deux lapins. Jessica les cuisinera, c’est un peu sec et on se demande si l’urine déversée sur la viande lors du dépeçage n’a pas contaminé notre repas.

Le lundi on s’affairera a des taches qu’Henry semble nous donner uniquement pour nous occuper.

Mardi on reprendra la route en direction de la côte à nouveau, Surfers Paradise pour y rejoindre les 4 français rencontrés a Bundaberg pour y passer Noel au chaud et en groupe.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 12, 2010 from Murrurundi, Australia
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On the Road to Surfers 4 Xmas

Grafton, Australia


Sur la route on s’arrêtera à Grafton, c’est à bonne distance et on connait le motel au bord de la rivière, il est relativement propre mais il a le mérite de ne pas être trop cher.

permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 21, 2010 from Grafton, Australia
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Byron 2nd attempt

Byron Bay, Australia


On a encore un peu de temps avant Noel, on décide de refaire un stop à Byron Bay pour voir à quoi ça ressemble quand il fait beau.
Il pleut toujours.
Mais on profite tout de même d’une bonne partie de la journée à la plage, il y a des accalmies.

On dort dans notre voiture dans un caravan park, cette fois ci le matelas sera épargné.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 22, 2010 from Byron Bay, Australia
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Noel en tongs....sous la pluie

Surfers Paradise, Australia


On se donne rendez-vous sur la gold coast, Surfers Paradise le 24 décembre. Je pensais que ce n’était pas la meilleure destination à cette période de l’année mais vu qu’on vient de se faire remercier de notre travail de fermier avec quelques jours d’avance sur le programme, une plage, n’importe laquelle, fera l’affaire.

On est le 23 décembre.

On se dit qu’on peut se permettre de se poser deux ou trois jours dans une ‘chambre double’ excessivement chère, après réflexion et parce que je crois qu’il n’y avait plus que ça de libre pour la période de Noel Nouvel an, on lâche nos $190 pour deux nuits, dans ce qui est en fait un petit appartement miteux avec l’éternel comité d’accueil, un cafard. Cuisine équipée, large salle de bain, télévision qui ne marche pas mais qui en plus des deux fauteuils et du canapé simili cuir vert constitue l’unique mobilier du living. Il pleut toujours. Dans l’après-midi une éclaircie nous permet d’aller tâter le surf. L’eau est marron, remuée par les intempéries, le courant est indescriptible, impossible de s’amuser, on bulle sur la plage, pas très longtemps, il se remet à pleuvoir. On rentre et on se fait les meilleures hamburgers fait maison de l’histoire. On a souvent depuis essayé de réitérer cet exploit, sans succès.

Noel s’annonce bien.

Il pleut à nouveau, fort.

Avant de prendre quelques bières il nous a fallu convaincre nos 4 amis de se garer dans les places de parking devant notre auberge/appart et de venir procéder aux courses du repas de Noel avant que les magasins ne ferment pour 2 jours. C’est parti.

Au menu, toasts de saumon fumé, crevettes, pizza qu’on utilise pour petit-fourrer un apéritif fait de Cold, une lager sans vraiment de gout. Sachez que le champagne n’existe pas en dessous de $80 et c’est quand on peut le trouver.

Un parfait noël australien.

La pluie continue de tomber. Des cordes. On est littéralement trempés dès l’instant qu’on passe le pas de la porte. Mais on ne peut tout de même pas passer Noel en bord de plage et ne pas aller prendre un bain de minuit.

Cherryne et une des deux autres filles font les poules mouillées et restent sur la plage pendant qu’avec les autres on s’amuse dans l’eau peu profonde et puis on rentre.

On était censé vider les lieux à 10h00 le lendemain matin.

Le 25 décembre, il pleut toujours. Mon ordi qui m’a lâché subitement hier avant même que la fête commence est toujours inerte, à mon grand désarroi.

On va voir la réception pour réserver la nuit suivante dès qu’on se lève mais elle est fermée. Ils nous avaient d’ailleurs dit il y’a deux jours qu’un couple devait occuper l’autre chambre mais on ne voit personne arriver. On reste donc en place, dans l’illégalité la plus complète et on mange un brunch avec le reste du saumon fumé. Il pleut toujours et on range toutes nos affaires dans nos voitures pour être prêt à décamper demain avant que la réception n’ouvre, à 10h00.

Tout se passe bien, personne n’est venu nous voir, on se lève, on nettoie l’appart et on met le reste de nos affaires dans les voitures puis on retourne autour de la piscine du backpacker pour prendre notre petit dej. Pendant ce temps la réception a ouvert et Cherryne parvient a nous récupérer caution pour la clé, $10 qu’on n’était pas prêt à rajouter.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 23, 2010 from Surfers Paradise, Australia
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Nouvel an en tongs...Il fait beau!

Coolangatta, Australia


Avec nos 4 compères, on décide de descendre le long de la côte et d’aller dormir dans nos voitures jusqu’au nouvel an, au caravan park de Kirra Beach.

Il pleut toujours. Particulièrement fort ce soir. Le van des deux garçons fuit et c’est comme si un robinet ouvert coulait à l’arrière. Avec Cherryne nous devons faire notre lit avec les portières grandes ouvertes pendant au moins 5 min. Impossible, à peine ouvrons-nous une porte que le matelas et toutes nos affaires sont trempés.

Alors on va rester éveillé, on se poste sous le préau de la cuisine centrale, on sort des ordis qui marchent et on met de la musique en attendant que ça se calme.

Pour aller à la voiture, il faut traverser 30m de pelouse rase, cette étendue est maintenant un marécage, à la lisière des arbres, juste derrière la voiture, une marre s’est formée et continue de monter. Les fringues qu’on porte sont trempées et ne sècheront pas avant qu’on aille se coucher.

Et on patiente.

Et l’accalmie, enfin. Il pleut beaucoup moins fort, on emprunte une bâche aux deux filles et on fait notre lit en quatrième vitesse, mais même cette petite pluie s’infiltre et tout est humide.

Il pleuvra une bonne partie de la nuit, on se lève, on prend un petit déjeuner un matin gris et menaçant. On part, puants d’humidité, c’est difficile de se débarrasser de cette buée, et il se remet à pleuvoir des cordes.

On fait le tour des environs à la recherche d’un endroit ou se mettre au sec pour les prochains jours.


On trouve un hôtel en bord de plage qui a des chambres de 3 à $105. Vendu. Nos 4 amis sont retombés dans une léthargie fataliste, il pleut, toute nos affaires puent et avec Cherryne, on se dit qu’on a besoin de purger notre voiture, de laver les affaires mouillées de Noel et de se débarrasser de cette odeur nauséabonde, donc on reprendra une nuit dans cet hôtel le lendemain, en se disant que cette semaine va nous couter cher. Si cher qu’on reprendra une chambre a $85 tous les jours jusqu’au 2 janvier tiens !
On passe le réveillon avec vue sur l’océan et les feux d’artifices de Surfers Paradise, dont on voit les grattes ciels illuminés se découper sur un ciel étoilé de l’autre cote de la baie.

Nos ‘disposable friends’ n’ont même pas pris la peine de laver leur affaires avant de repartir, dès le lendemain de cette première nuit partagée, vers Sydney a 850 bornes pour y retrouver d’autres amis à eux, « parce qu’il pleut trop ici ».

On retrouve le calme apaisant de notre voyage en solitaire. Le temps est changeant mais il va maintenant faire majoritairement beau. On va à la plage, on improvise nos repas dans notre chambre d’hôtel, en mode gypsie avec notre plaque chauffante. C’est la seule et unique manière d’économiser de l’argent au point où on en est, sans travail ni prospect : ne pas manger dehors.

Marre de louer des planches de surf et indécis quant à la board qu’il me faut, j’avais acheté un bodyboard. Alors je m’amuse au milieu des dauphins qui passent à 30m de moi. Cherryne qui regardait des scènes à travers un objectif n’a pas vu un énergumène tentant vainement de lui signaler le passage de ces gentilles créatures, le temps de prendre une vague pour regagner le bord et de courir lui montrer, tandis que la plage entière est tournée vers le banc de mammifères, elle se retourne et ne verra que la queue du dernier de la file disparaissant derrière l’avancée de terre sur notre droite. Je retourne dans l’eau, le sourire aux lèvres. L’eau est transparente et chaude, les vagues toujours aussi parfaites, formées par un fond de rochers et déferlant avec constance sur le banc de sable, combinaison parfaite.

Et c’est vite nouvel an, on le passera paisiblement sur la plage, toasts au saumon encore et bière toujours. Feu d’artifice.

Le lendemain, première bonne résolution 2011 : Se baigner. Les vagues étaient un peu plus grosses mais moins belles.

On rentre.

Il est 18h00 et on doit maintenant se demander ce qu’on fait demain. On ne peut malheureusement pas se payer plus de temps à la plage, il faut trouver une nouvelle destination travail.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on December 26, 2010 from Coolangatta, Australia
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Stanthorpe premier essai

Stanthorpe, Australia


Je préconise Stanthorpe, une ville qu’on a déjà traversé en redescendant de Bundaberg pour aller a Tamworth il y a si peu de temps.

A la télé des images nous parviennent de Rockhampton, quelques 500km au nord de Bundaberg, ils sont apparemment atteints par les mêmes pluies qu’on a prises sur la tête la semaine dernière sauf qu’au nord, ça n’a pas cessé depuis. C’est apparemment le cas pour une bonne partie du nord du Queensland.

On avait un plan a Bundaberg pour empaqueter de courgettes début février, on se dit qu’on ne devrait pas aller trop loin au cas où. On envoie un SMS au fermier pour lui souhaiter une bonne année, en espérant que les pluies n’ont pas bousillé ses plantations. On le rappellera même quelques jours plus tard et il nous demande de le rappeler le 15 février pour savoir si on peut venir travailler. OK.

Sur la route il fait beau et chaud, les inondations semblent loin de nous. On s’arrête pour manger des sandwichs au saumon fumé/avocat préparés la veille, on se fait offrir un café par la sécurité routière, véritable jus de chaussette imbuvable qui finira dans le caniveau, la ville s’appelle Beaudésert, on continue au milieu d’une forêt tropicale, une route qui serpente une colline en descente vers le sud du Queensland.

En arrivant à Stanthorpe on emprunte une « tourist drive » censée traverser des vignobles, des marchands de fruits, des vergers, synonymes de travail pour nous.

Que dalle.

On passe pourtant devant un backpacker sur cette route paumée, on s’y arrête et des qu’on sort de la voiture on parle a un type qui était là, un écossais, il nous dit qu’il vit et bosse ici depuis 6 semaines et que ce n’est pas si terrible, dans ces yeux, on voit bien que ce n’est pas ‘terrible’. On parle à un membre du staff qui prend nos noms et numéros de telelphone et nous dit qu’ils nous rappelleront s’il y a du travail. En contrepartie, on devra louer une chambre chez eux. On est coutumier du fait, tout ce qu’on veut maintenant c’est du travail.

On repart vers la ville en se disant qu’il y a peut-être des chances que celle-ci nous donne ce qu’on cherche.

On se demande où dormir à Stanthorpe, on n’aime pas les caravans park quand on n’est pas au bord de la plage, même s’ils sont moins chers, on a atteint notre limite inférieure du budget à laquelle trouver un travail est impératif depuis trop longtemps. On check quand même dans le motel dans lequel on s’était déjà arrêté. On aurait pu changer ? non, cette ville n’est qu’une « mainstreet », le choix est facile.

On se pose, se disant qu’on n’est vraiment pas fait pour ce genre d’aventure, on doit à tout prix en finir avec cette histoire de visa, ça va nous rendre malade.

A la télé, Bundaberg est sous les eaux. Les inondations semblent donc se diriger vers le sud. On suppose que notre plan courgettes est tombé à l’eau. En tout cas on se dit qu’aller au nord n’est pas une bonne idée pour l’instant. S’il le faut, on reprendra la route jusqu’à Melbourne. Et sur la route, on trouvera surement du travail, plus loin, pour profiter de la fin de l’été dans le sud de l’Australie, avant que la saison ne finisse en tout cas. Il y a des vignes là-bas aussi. Quelle merde.

A la télé des méduses qui ont fait fermer 3 plages, l’une d’elles non loin de Coolangatta, sur la Gold Coast, on y était le matin, triste d’en partir et de ne pas pouvoir tâter le swell de 4 pieds de haut. On se dit qu’on a de la chance.

Et puis la télé qui crache cette fois ci une information sur une quelconque journée nationale qui est justement aujourd’hui, mais en Australie lorsqu’un jour férié tombe un dimanche, on le reporte au lundi, elle n’est pas belle la vie !? Donc on nous informe que demain tout est fermé. C’est bien notre veine.

On retourne le lendemain au backpacker pour prendre la température toujours aussi faible du marché du travail. Pas de bonnes nouvelles évidemment. Que faire, attendre demain, on reprend une chambre à l’hôtel, le manager très sympathique me gueule dessus en me disant que ça coute cher de laver des draps et que j’aurais pu prévoir, alors que j’ai déjà dans la main les $60 en cash pour la nuit…

A la télé, des inondations. Ici il pleut un peu.

Le lendemain on va voir l’agence intérim spécialisée dans la caste backpacker et travail saisonnier. Trop de gens sont assis à attendre dans l’exigu bureau qui fait l’angle de la rue derrière le motel, on a le moral dans les birkenstocks.

On parle à une mégère, on remplit une feuille, on dit qu’on peut tout faire, puisqu’à ce moment c’est vrai, on fera n’importe quoi.

Elle nous propose de:

Soit, aller désherber un champ, il y’a du travail pour dix jours, payé a l’heure pour quelques heures par jour.

Soit, bosser dans les pommiers, enlever les mauvaises pommes pour permettre aux bonnes pommes de murir convenablement. Job paye à l’arbre (non merci) chez un « italien vraiment pas sympa qui a l’habitude de crier sur ses employés » selon les mots de la mégère (non merci, vraiment).

Soit, bosser chez un apiculteur, il faut un mec pour travailler près des ruches et une fille pour la chaine d’extraction du miel. Paye à l’heure, un job qui pourrait durer, mais le patron peut attendre et veut avoir plusieurs candidats…c’est honnête, ça semble même normal et ça a dû nous inspirer confiance.

Parce qu’allez savoir pourquoi, on a dit à la mégère qu’on pouvait attendre qu’il prenne une décision je ne sais pas quelle idée nous est venue de vouloir voir à quoi ressemble une ruche de près mais du coup on ne reverra jamais le job de désherbage…va prendre une décision avec des paramètres aussi pourris.

$1500 sur nos comptes respectifs. On rentre au motel. Il pleut toujours. A la télé, des inondations, toujours.

Le lendemain à 10h00, la voiture remplie de notre vie on ère dans Stanthorpe. Hors de question de redonner $60 au motel. On veut aller sur internet dans un parc mais les prises électriques sont déconnectées, la rivière est anormalement haute. Il se remet à pleuvoir. Le soir va arriver vite. C’est le Vietnam, impossible de se sécher complètement, de la buée s'installe définitivement sur les vitres de la voiture. On retourne à l’agence, elle nous dit qu’il n’y a pas de travail à cause du mauvais temps mais qu’il faut patienter. L’apiculteur va peut-être accepter de nous prendre.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on January 2, 2011 from Stanthorpe, Australia
from the travel blog: Oz trip year one of two
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