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Oz trip year one of two

a travel blog by Pef & Cherryne Oz trip


Hey,

Voici ma premiere tentative de creation de blog, sur un clavier Qwerty, sans accent, mais avec 9 mois de retard.
Il aurait ete bien plus simple que le monde entier soit membre du groupe "Je passe mes journees de 10:00 a 23:00 sur facebook, parce que Carrefour a vole mon ame et ma vie, que je deteste mon travail et que mcdonald's propose le wifi gratuit sans meme que j’achete un demi smoothie mangue-pomme”, ca m'aurait permis de mettre toutes les photos au meme endroit.
Tel n’etant pas le cas, je vais consacrer un minute du temps que j’aimerais avoir pour partager avec vous mon itineraire, pour vous donner l’envie de venir un jour en Australie, ou au contraire de rester le cul visse au siege froid raide et graisseux d’un fast food, a regarder l’ecran tout aussi ruisselant qui diffuse inlassablement le G string troue de Lady Gaga, en alternance et toutes les 20 minutes avec l’ebouriffante velocite du G6 de Far East Movement.

Le but de ce voyage, comme de tous les voyages d'ailleurs etait d'une part de decouvrir ce grand pays, les gens qui le peuplent et les kangourous qui meurent le long des routes, et d'autre part de s'installer en bord de plage pour profiter d'une annee de vie balneaire. En poche nous avons donc un visa vacances/travail d'un an.
Il est possible de renouveler ce visa en bossant 3 mois d'affiles dans des fermes/mines/industrie de la peche/construction... Si ce n'est pas 3 mois d'affiles, c'est 88 jours au total.
Nous pensions faire ces 3 mois des notre arrivee pour le cas echeant avoir l'occasion de rester un an de plus au bord de l'eau.

Le voyage c'est l'inconnu, les decouvertes et les desillusions qui vont avec. On a mis 6 mois et tout notre argent pour effectuer ces 88 jours. Du coup, la deuxieme annee semble maintenant obligatoire.

Le debut de ce blog est donc le reflet de cette experience: A la rencontre des cul-terreux australiens, des exploitations gigantesques et des personnages rustres. Nous ne demandions que liberte et joie de vivre. A posteriori on en rit, mais vu de l'interieur ca n'a pas toujours ete beau.

L'Australie est un vaste pays, deux ans ne seront pas suffisants pour en faire le tour, mais rien que sur la cote Est, on trouve des endroits si beaux qu'ils nous font oublier ce qu'on a traverse pour les atteindre:
Ca valait le coup!

Ma minute est ecoulee, fermez la porte de la ford falcon, passager gauche, accrochez vos ceintures et en route pour un trip definitivement pas comme les autres :

XoxO
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l'arrivee

Sydney, Australia


Le voyage commence bien, l'avion a une fuite de kérosène. Le 11 septembre on nous envoie à l'hôtel Le Méridien à Paris puis dix heures au Orchard à Singapore. On est arrivé crevés et avec deux jours de retard à Sydney.

Mais deux jours ce n'est rien quand on part un an.

Voilà bien longtemps que nous avons quitté la ville pour s'enfermer dans des campagnes toutes plus magiques les unes que les autres. Alors on a hâte de retourner à la civilisation et c’est avec un peu de nostalgie que je repense à la ville qui nous manque.

Alors Sydney, pour nous, c'est quoi?

C’est à Kings Cross, des bars, des restaus, des péripatéticiennes, des tournois de poker pas chers et des victoires rentables

encore des bars et plus d'entraineuses a seins nus attirants une clientèle plus que bizarre dans des bordels (légaux) aux allures glauques, un peu de clochards mais pas trop, pas trop d'ordures à part le vendeur et le garagiste qui se sont occupés de notre voiture. Un peu d'embouteillages mais des places de parking sont disponibles, on prendra une seule amende.

Des auberges de jeunesse toutes plus sales les unes que les autres.
Au fur et à mesure, on réduit nos frais de logement et on finit par 5 jours de dortoir après deux semaines de chambres privatives.

C’est aussi les funérailles d'un flic sur la place de l'hôtel de ville, flic tué par un de ses collègues lors d'une saisie de drogue. Pendant ce temps-là on sirote un café et on déguste du cake à la banane en écoutant les cornemuses qui masquent nos moqueries. On passait par là pour faire changer la valise de Cherryne qui était arrivée défoncée à l'aéroport.

C’est l'office du tourisme, un kiosque tenu par deux vieux délirants en plein soleil derrière Hyde Park, peut-être sont-ils juste déjà séniles (pardon Mame (ma grand-mère), pour ce dénigrement gratuit du troisième âge), en tout cas ils sont manifestement dépêchés par les services de la ville et après tout, peu importe où ils t’envoient, tous les chemins mènent Kings Cross. Ça tombe bien c'est notre quartier, Victoria street, Potts Point, le sud de Kings Cross. Les européens et les australiens se rencontre et on voit beaucoup trop de français...


C’est les chaines ouvertes 24H/24 qui tombent bien lorsqu'on subit un décalage horaire aussi important, quelques boulangeries mais pas vraiment de fromage à mettre dans un sandwich de toute façon. On met une bonne semaine avant de trouver la meilleure eau en bouteille, toutes les autres ont le gout de pluie.

Un jardin botanique royal resplendissant de beauté et de quiétude en pleine ville, avec vue sur le pont et l'opéra qu'on voit sur toutes les cartes postales.



C'est joli, c'est exotique, les perroquets sont perchés sur des palmiers. Les ibis mangent des frites et des bateaux mouillent dans plusieurs ports immaculés.

Quelque part dans Circular quay, un aborigène joue du didgeridoo, ailleurs, un surfeur descend d'un bus, ce qui, même à Sydney est très étrange.

Tout peut quasiment se faire à pied lorsqu'on est touriste, on ne couvre pas tant de distance que ça, mais on découvre chaque jour de nouveaux endroits. Ca et la trônent d'imposants édifices de grès ocre et il fait bon se promener, même à la fin de l'hiver.



Et Sydney c'est les allers retours en bus, à la plage, mais surtout dans un suburb lointain appelé Paramatta. La seule pensée de ce nom fait ressurgir en nous l’incident qui ruina cette période en la rendant longue, chère et pénible inutilement, spoliant légèrement sur le coup notre première expérience australienne. Il s’agit de l’endroit où nous avons acheté notre voiture, en plein cagnard sur le côté de la route se trouvent des dizaines de concessionnaires d’occasion. Une baraque de chantier avec des portes coulissantes en verre et un parking étriqué constitue la plupart d’entre eux. Un marchand d’occasion véreux se trouve surement dans chacun de ces bureaux improvisés. Le nôtre était une crapule, il nous a vendu une voiture et sa culasse défectueuse, il nous en couta donc du temps, de l’énergie et d’autant plus de dollars claqués en chambre d’hôte avant de quitter Sydney pour partir enfin à la découverte de ce pays.
En route vers l’Australie peu profonde le 14 octobre.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on September 14, 2010 from Sydney, Australia
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First stop

Newcastle, Australia


Quelle bonne idée avons-nous eu d'inviter ces deux jeunes américains à faire la route de Sydney à Newcastle en pensant qu'ils participeraient au frais d'essence! Tout ce qu'on a gagné c'est de voir deux jumeaux bien trop proches (un gars une fille) dans nos rétroviseurs et un sentiment désagréable en les quittant le soir même après les avoir déposé dans leur auberge de jeunesse sans qu'ils nous disent merci et sans qu’ils proposent de participer au plein.
Par chance, c'était le jour des pizzas a volonté pour 4 dollars dans cette auberge, la chambre en valait 80 alors on accepte le deal comme s'il nous était du.


On va voir la côte, il pleut un peu et il fait frais aujourd'hui.

La vie n'est pas peu chère en Australie, bien au contraire, mais on pensait trouver des prix réduits en dehors de Sydney. Erreur, c'est même parfois plus cher, pour notre grande déception. Ce ne sera que la première de toutes les idées reçues que nous avions sur ce pays qui vole en éclat.

On a noyé notre peine dans du fromage aromatisé au pepperoni dans ce backpacker ou l'alarme a incendie était beaucoup trop sensible. « C'est surement une pizza qui a fait le coup » avons-nous dit à la brigade de pompiers dépêchée lorsqu’à 22h00 notre quartier endormi de Newcastle fut tiré de sa torpeur par ce strident son. On sirote une bière en les regardant; ça vaut bien mieux que les si longues publicités locales à la télévision.

Déjà loin de la ville qui nous a couté un bras, pourtant elle nous manque. Le doux son des klaxons, les lumières abondantes, cette ville qui ne dormait pas, la reverrons nous un jour !? Le reste de l’Australie est-il aussi endormi qu’un koala perché sur sa branche d’arbre ? Nous en avons bien peur.
On prendra le temps ce soir la de préparer notre voiture à recevoir le matelas (encore dans son emballage) qui nous servira de lit le lendemain. Parce que demain, c'est décidé, notre vie de 'Nomades en Vacances' commence et on dormira gratuitement!
Un petit stop a Aldi le lendemain matin et en route vers l'inconnu, le long de la cote vers le nord, seuls cette fois ci. On n’a pas croisé les deux mormons le matin alors on part et on se dit que c'est bien mieux ainsi!


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 8, 2010 from Newcastle, Australia
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Plomer Point, une nuit de reve

Crescent Head, Australia


Apres notre première expérience de l'autoroute australienne, on se dit que ce pays est en voie de développement, on apprendra plus tard que ce n'est pas le cas, ce qu'on voit est bien le produit fini du dur labeur des ingénieurs des ponts et chaussées, travail mis à exécution par une bande de jeunes australiens trop bien payés par rapport au résultat exposé.
Non seulement le bitume s'effrite, les bas cotés sont inexistants et ne parlons même pas des panneaux de directions qui sont si petits qu'il faudrait véritablement des jumelles pour les voir à temps. Plus le coin est paumé, plus les panneaux se cachent.
Pourtant, a intervalles reguliers, des panneaux gigantesques cette fois ci annoncent une "tourist drive", une déviation qui emprunte une vieille route rendue obsolète par cette autoroute. La plupart du temps c'est encore un moyen pour faire claquer à ce touriste quelques dollars dans l'achat d'art artisanal, de miel ou autres confiseries locales aux portes de fermes excentrées. Malin.

Qu'à cela ne tienne, les forêts d'eucalyptus et leurs sous-bois exotiques font oublier les dangers de la route et on continue notre voyage sans exactement savoir jusqu’où il nous mènera aujourd’hui. Notre seul but, ne pas payer pour dormir et être au bord de l’eau.

Sortis de la Pacific Highway qui ressemble elle-même parfois à une nationale un peu étroite, voilà comment on arrive à destination:


Notre atlas qui liste aussi tous les caravan parks et les camp grounds gratuits et payants de l'Australie nous assure qu'on pourra rejoindre avant a nuit le triangle numéro 74, un endroit a quelques 20 kms au sud de Crescent Head, le site de Plomer Point, en plein parc national de Hat Head.
On passe bien entendu devant notre sortie, puisque rien n'est indiqué et on a dû demander notre chemin dans un motel qui avait plutôt l'allure d'un vieux camp de vacances désaffecté, jugement basé sur la salle de jeu vide composée d'une vieille table de pool et de sièges en osier poussiéreux à l'entrée.

Sur les indications du jeune tenancier, on se dirige vers le Sud. Chose faite, on se perd à nouveau dans une sorte de village balnéaire mort, normal on est toujours au début du printemps. Pas de signe de l’océan pourtant.
Les jeunes du village qui s'amusent sur le rond-point ne connaissent pas l'existence de Plomer Point pourtant à la porte de chez eux.
On utilise nos sens de la géolocalisation et après plusieurs traversées du bourg, on tombe enfin sur un panneau de circulation, grand comme un livre de poche, sans exagération, devant lequel nous étions passés deux ou trois fois déjà. Il nous somme de prendre à droite.
Il se met à pleuvoir.
On emprunte une route bitumée au milieu d'une végétation luxuriante, joyeux d'avoir enfin pu trouver notre chemin jusqu'à notre étape de nuit alors que le soir arrive à grand pas.
Même les quelques gouttes de pluies qui se sont mises à tomber ne viendront pas entacher ce que nous verrons littéralement nous sauter aux yeux dans un virage. L'Océan. Au naturel, nu, un littoral sans fioritures ni touristes, sans le vendeur de « chouchou beignets glaces » ni les mégots enfoncés d'un pouce dans le sable, pas l’ombre d’un sac en plastique sur la houle qui déferle dans une crique paisible.

Il pleut, le virage est un peu serré et le temps de prendre une photo qui ne rend pas justice a la beauté qui s'étale devant nos yeux, nous devons repartir car nous ne savons pas encore quelle distance nous sépare de notre campement.

60km/h toujours sur la même route bitumée.
Soudain, alors qu’aucun panneau plus gros qu’un timbre-poste ne nous en avertisse, la route n'est plus bitumée, des trous gigantesques ce sont formés a la jointure du macadam et de la terre rouge et sans avoir eu le temps de ralentir, nous traversons ces nids de poules avec force et fracas, surtout fracas.

On parcourt une dizaine de kilomètres sur cette piste, au bord de laquelle de riches australiens en mal de grand calme ont fait construire de très jolies maisons en pleine forêt vierge. A droite, cachée dans les fourrés, l'entrée de ce qui ressemble à un camping. On y entre, pensant qu'il s'agit de notre spot gratuit. Erreur, il y'a l'eau chaude et l'électricité, standing beaucoup trop élevé pour nous. La propriétaire nous indique le lieu qu'on cherchait, 3 minutes en retrait dans d'autres fourrés, sur la gauche. Un spot ou les rangers peuvent passer pour vérifier que nous avons bien payé les 5 dollars (payable en ligne à l’avance, on vient de nous l'apprendre) pour pouvoir rester une nuit dans le parc national. On ne verra pas de rangers cette nuit-là.

4 tentes et leurs 4x4 sont installés autour d'un bloc chiotte dont l'eau est tirée directement du sous-sol, non potable. Pas de lumières à part les feux de joie allumés par ces australiens fanatiques du grand air. On est de loin les moins bien équipés du coin, avec pour seule possession un matelas flanqué a l'arrière d'une voiture qui regorge déjà d'un amoncellement d'affaires probablement inutiles tandis que nos voisins lointains ont un panneau solaire portatif. On fait notre lit, on mange du pain du fromage et du jambon en sandwichs froids et dégueulasses. On va boire une cervoise tiède sur la plage magnifique, isolée et gigantesque qui est juste derrière le bosquet d'arbres sous lequel on a garé notre bolide. On voit bien dans le sable que les seules traces de pas menant à la plage sont celles des occupants du camping, autant dire qu'on est vraiment tranquilles.

Du coup, sans lumière, on va presque se coucher avec le soleil, après avoir une dernière fois visité cette plage et avant que la nuit ne devienne un peu inquiétante avec tous ces bruits de forêts, d'oiseaux ou autres rampants et les crabes qui chassent au crépuscule.
Cette nuit, malgré le repas froid, le lavage de dents a l’eau minérale et le petit déjeuner tout aussi froid et sans gout que le diner, ca restera toujours pour nous la meilleure nuit passée en Australie

Le lendemain, on reprendra la route et on ira se laver dans un hôtel !


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 9, 2010 from Crescent Head, Australia
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Petit dej chez Louie's

Taree, Australia


Petit déjeuner a Kempsey.

Puis on visite Taree. Circulez, y'a rien à voir. Pas âme qui vive au centre-ville, tout est fermé. Taree la ville morte.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 10, 2010 from Taree, Australia
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Deuxième étape le long de la côte

Coffs Harbour, Australia


On a eu de la chance la nuit dernière, il avait cessé de pleuvoir à notre arrivée au camp.
Mais en montant par la route vers le nord, il s’est remis à pleuvoir et nous avons atteint Coffs Harbour sous des trombes d’eaux telles que nous avons dû nous garer après avoir tenté vainement de trouver un endroit où dormir. On préfèrera un endroit sec, avec une douche et un vrai lit; une nuit dans la voiture, passe, mais le lendemain sans douche ni repas chaud avant de reprendre la route n’est pas réellement une expérience enrichissante.
Une fois garé, on entre-ouvre une fenêtre pour faire circuler un peu d’air et malheur, mon gilet blanc se couvre de taches marrons, la pluie est tellement forte qu’elle inonde l’intérieur des joints de la fenêtre et coule abondamment sur la moitié de mon corps. Ca sent le café, il y’en a des deux côtés, on se demande toujours comment du café ou n’importe quel autre liquide d’ailleurs a bien pu arriver là sans tomber du ciel avec force.
L’averse s’estompe enfin, on voit même un peu de ciel bleu. En route pour trouver un lieu où dormir.
De tous les hôtels/motels et le backpacker des environs, le Formule 1 est le meilleur deal. Télévision, prises de courants, douche chaude et propre, piscine, qu’on n’utilisera même pas.

On passera 3 nuits dans cet hôtel et une dernière chez une amie de Cherryne. Une australienne rencontrée à Londres avec laquelle elle a bossé, au menu : dîner avec la petite famille, dégustation de vins, notre première vraie pratique de l’anglais avec des autochtones dans ce pays et enfin et surtout un vrai lit dans une vraie chambre juste pour nous. Pure baraque.

On a profité de la région de Coffs, de très belles plages, désertes en cette saison, un jardin botanique et sa forêt tropicale.

Premiers Kangaroos!
On n’a toujours pas vu de koalas pour l’instant mais on voit des kangourous par dizaines ici!


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 10, 2010 from Coffs Harbour, Australia
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Pendant qu'on visite la region de Coffs

Woolgoolga, Australia


C'est a quelques encablures de Coffs Harbour, vers le nord.
Ici les plages n'existent pas, de grandes falaises donnent vue sur l'Ocean et les iles lointaines.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 14, 2010 from Woolgoolga, Australia
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Crochet vers Yamba

Yamba, Australia


Reprenons la route, sur la Pacific Highway, une très longue route en pleine forêt d’eucalyptus, en direction du nord pour notre nouvelle étape : Byron Bay. L’endroit le plus à l’Est de l’Australie.
On nous a indiqué une ville à visiter sur la côte, Yamba, une station balnéaire très prisée des australiens pendant l’été. On fait un détour pour trouver une toute petite ville sans aucune activité. Les gens nous regardent comme si on venait de débarquer d’un cabriolet en Antarctique. Notre repas aurait dû être un burger au poulet, il arrivera sous la forme d’un wrap sans gout. On ira tout de même au sommet de la colline qui sépare la ville de l’océan, on examine le phare de sa base vers le haut et en jetant un œil vers la mer on voit une côte escarpée avec plusieurs criques de sables, un chemin tortueux et pentu nous emmène à la première d’entre elles.

Le soleil tape mais il fait toujours frais, a notre Grand regret, le moment n’est pas encore venu de tremper les orteils dans l’eau.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 14, 2010 from Yamba, Australia
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The Wreck and Point Byron

Byron Bay, Australia


On repart en sens inverse pour retrouver l’autoroute et continuer notre chemin jusqu’à Byron Bay ; cette ville est la « Mecque des surfers » (formule ridicule utilisée par tous les guides touristiques sur le marché). C’est en effet une petite ville grouillante de monde de toutes origines et âges, et qui a la chance de se situer dans la crique nord d’une petite péninsule ce qui laisse supposer que la houle peut venir frapper la cote dans plusieurs directions.

A quelques mètres dans l’eau sur la plage centrale, on voit les extrémités vermoulues de piliers de bois ayant autrefois appartenues à un bateau venu spécialement faire naufrage sur cette plage pour le bonheur des yeux du surfer moderne.

Il faisait un temps magnifique à Yamba dans l’après-midi mais il s’est remis à pleuvoir à notre arrivée à Byron Bay et la mer était chaotique. Alors après avoir écumé les surf shops du coin et n’ayant trouvé que des planches neuves hors de prix, on ira préparer notre lit dans le caravan park de la plage centrale.

La nuit se passe sans encombre, on a même un accès à internet en wifi, on l’utilise assis sous des kiosques entre le bruit de la ville et celui de l’océan.
Le lendemain, c’est décidé, j’irai me baigner coûte que coûte.

Il pleut toujours, le ciel est aussi gris que la mer, l’eau est assez froide, mais peu importe, ca fait 1 mois aujourd'hui que nous sommes en Australie et voilà un anniversaire que l’on se doit d’arroser. Ça n’a pas duré longtemps, les vagues ne sont même pas assez belles pour s’y amuser au bord, le courant est monstrueux et la pluie parait plus froide encore que l’eau dans laquelle je me baignai 10 minutes avant de courir prendre une douche chaude et de retourner zoner dans Byron bay.

Il y a des aborigènes bourrés sur des bancs publics et des européens qui se baladent entre des surfs shops, des boutiques de bijoux qu’on dirait fait de noix de coco, d’une boulangerie française appelée « l’ultime » et autres restaurant italiens.
Les Australiens ?! On les voit dans les pubs, parler fort, tenir des boutiques de souvenirs mais surtout on les voit s’habiller mal. Mais ils sont gentils, souvent aimable a la manière qu’on les anglo-saxons d’être aimable, ils te demandent vraiment « comment ça va ? » a la caisse du supermarché.
Pour être sûr de savoir qui est australien de qui ne l’est pas a Byron Bay et en Australie en général, et ce n’est pas simple parce qu’ils ne sont pas beaucoup alors que les étrangers eux sont en masse, voici quelques tips:
- C’est un australien quand il se retourne dans la rue pour te regarder, pas de manière si discrète qu’elle en est flatteuse mais d’un bon vieux retournement de cou à 180° comme seuls les oiseaux en sont normalement capables. Si on sait ça c’est qu’on se retourne sur eux aussi pour admirer l’absence de style. C’est un inconvénient d’un côté, mais de l’autre c’est aussi une bénédiction dans le sens ou les touristes allemands sont comme chez eux et mes birkenstocks aussi.
- C’est un australien quand dans la rue, sur la plage, au restaurant, ou quand tu essayes de pisser dans un urinoir on te dit « Salut mon pote, ca roule ».
- C’est un australien quand le niveau de décibels émis par une seule bouche te fait changer de trottoir et que la phrase n’est ponctuée que d’insultes.

On va passer notre troisième et dernière nuit a Byron Bay, on a décidé de partir le lendemain pour trouver le soleil sur la Gold Coast. Il a plu sans discontinuer ce soir-là mais on a tout de même pu laisser une fenêtre ouverte toute la soirée. Cherryne est déjà assoupie et je vais me laver les dents au bloc chiotte. Tout d’un coup, la pluie se met à forcir de telle manière que je ne pouvais même plus entendre le son de ma brosse à dents à l’intérieur de ma bouche tant elle frappait fort sur la tôle du toit. Pourtant dans la voiture, Cherryne toujours assoupie n’entend pas cette pluie et alors que j’ai pris mes 3 minutes règlementaires en me disant qu’elle aura fermé la fenêtre, je reviens à la voiture sous une pluie battante, je suis trempé des pieds à la tête alors que je n’ai parcouru que 40m et la moitié de notre matelas est gorgé d’eau.
On s’abrite sous le coffre ouvert pour retourner le matelas, tant bien que mal, et on se couche sur notre éponge. Les vitres sont trempées de buée, le matelas et mes fringues sont dans un état lamentable. Une de nos pires nuits.


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 14, 2010 from Byron Bay, Australia
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The Gold Coast

Surfers Paradise, Australia


Le lendemain, on prend la route, penauds, alors que le soleil tente enfin une percée.
Sur la route on appelle la famille Taylor, un tuyau percé donné par mon cousin, ils ont une ferme et du boulot pour nous, c’est près d’Armidale et on convient de débarquer chez eux dans une semaine, ce qui nous laisse le temps de visiter la côte.
La route de Byron Bay à la Gold Coast n’est pas longue. Une vraie autoroute cette fois ci, comme on en voit en Europe. Le matelas est trempé et on trouve difficile de garder le sourire avec la nuit merdique qu’on vient de passer.
On bifurque après une demi-heure de route sur la Gold Coast Highway, celle qui longe véritablement la côte peu avant d’arriver dans la région de Brisbane. Il fait nettement plus chaud alors que nous ne sommes que 100 km au nord de Byron Bay, c’est étrange et agréable.

On arrive à la frontière du New South Wales et du Queensland, à Tweed Heads, on dirait qu’il y existe tout ce qui répondra à nos attentes matérialistes, c’est bon signe. La route nous emmène ensuite à Coolangatta, elle serpente le long de la mer et on voit la ligne d’horizon de Surfers Paradise en regardant au nord quand elle tourne autour d’un promontoire. On s’arrête au parking du surf club qui se trouve à la sortie de ce virage et on profite d’un ciel bleu magnifique et du soleil qui brule (comme on ne l’a encore jamais senti depuis notre arrivée).
Alors que des autochtones promènent leurs chiens, se tapent un Pizza Hut ou font leur jogging, on dégage nos affaires du dessus du matelas pour les mettre en dessous afin qu’il sèche avant la nuit. Toutes fenêtres ouvertes, un matelas à motifs hideux, aveuglant quiconque essayerait de le regarder, mis à la vue de tout le beau monde, on traverse les embouteillages de la Gold Coast.
Un arrêt à Main Beach, 10 minutes au nord du centre de Surfers Paradise qu’on peut rejoindre à pied le soir. Notre matelas en mousse a l’avantage de sécher vite, on dort à nouveau en bord de plage, dans un caravan park, pour bénéficier des toilettes et des prises de courant, sans parler d’internet pour faire des recherches et trouver le meilleur coin. Autour de nous on voit les hauts immeubles de la ville. On se sent un peu bizarre au milieu de ces grandes tours d’hôtels hors de prix et pas si belles que ça, dans un parc ou se mélangent caravanes, vans et tentes. Drole de contraste.
Le soir en allant se promener on trouve une ville balnéaire plus touristique que le parvis de Notre Dame une soirée de mai et on rentre dormir en se disant qu'il faut trouver mieux. Les australiens sont apparemment fanatiques de ce genre de vacances, voir même mode de vie (certaines caravanes semblent enterrées).


permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 16, 2010 from Surfers Paradise, Australia
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Every day is a Holiday

Coolangatta, Australia


On a repris la route pour 20 min vers le sud. On passe visiter plusieurs « caravan parks » mais aucun ne nous plait jusqu’à Coolangatta.
Le Kirra Beach Caravan Park va nous héberger pendant les 3 prochaines nuits. Un endroit très joli avec ses palmiers et Ibis qui mange les restes laissés par les quelques touristes et voyageurs de passage qui peuplent le parc en cette saison.

On dort toujours dans notre voiture sous un bosquet d’arbre, derrière la piscine et à une rue de la plage.
Les chauves-souris s’attaquent aux pies et les gros lézards, peut être même des iguanes, font ce qu’ils sont supposés faire, lézarder sur des rochers. On en fait autant sur la plage.
On fait les américains parce que la meilleure plage selon moi est située à deux péninsules de là, donc on prend la bagnole pour faire le kilomètre et demi qui nous en sépare. Cette plage commence quand une colline faite de vieille roche volcanique noire polie et couverte de palmiers s’enfonce dans la mer. Ces rochers deviennent du sable en s’éparpillant sur quelques mètres une fois dans l’eau pour donner naissance à de merveilleuses vagues, transparentes et propres, dans une eau d’un bleu que je n’avais jamais vu. Toujours pas de planche de surf sur le toit de la voiture, je me contente de les louer pour l’instant.
4 jours seulement de ce régime sec et on va reprendre la route pour accomplir nos travaux forcés, les 88 jours de labeur manuel nécessaires à notre bienvenue au bord de ces plages reposantes pour plus longtemps.
Ça sent la fin des vacances qui venaient juste de commencer pour nous.



permalink written by  Pef & Cherryne Oz trip on October 17, 2010 from Coolangatta, Australia
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